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​Affaire du lycée de Moroni : L’armée propose la radiation de l’auteur du coup de feu

L’enquête sur la violente intervention du PIGN (Peleton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) au lycée Saïd Mohamed Cheikh a été remise au cabinet du président chargé de la Défense. 

Selon de sources militaires, l’auteur du coup de feu a été identifié et le conseil d’enquête propose sa radiation. Les enquêteurs préconisent aussi des poursuites judiciaires contre  les 11 gendarmes qui ont pénétré dans le lycée. Ces derniers écopent déjà 60 jours d’arrêt de travail. 
Les 6 gendarmes qui ont  tabassé le lycéen ont été mis aux arrêts pour 40 jours et les conclusions de l’enquête préconisent en plus de poursuites judiciaires pour de coups et blessures volontaires.
Le capitaine qui a dirigé les opérations est lui aussi menacé de rétrogradation et interdit de partir en stage d’état-major à Madagascar comme cela était prévu. 
Il revient désormais au directeur de cabinet chargé de la Défense et au président de trancher sur ces propositions de l’armée.

Ahmed Toyb

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1 commentaire sur ​Affaire du lycée de Moroni : L’armée propose la radiation de l’auteur du coup de feu

  1. QUI SONT LES PARAVENTS DU MAÎTRE DE L’AFFAIRE?
    Sanctionner les gendarmes sans mettre en cause leur hiérarchie, notamment Mr KIKI est une apporie.

    D’abord, le ou les gendarmes qui ont tabassé ces pauvres élèves ont agi sur ordre. En effet, cet ordre à été ordonné par l’État major.

    Ensuite, l’usage des armes non létales ou létales fait toujours l’objet d’une décision venant du ministre et le chef de la police.

    Enfin, un policier ou un gendarme n’usera jamais l’arme de service sans avoir une instruction. Car, il est invraisemblable que les forces de l’ordre ont brutalisé les élèves avec une violence inouïe sans que KIKI soit au courant. D’ailleurs, souvenez vous des propos tenus par le vice-président de la grande comore.

    Donc, mener une enquête à charge sur les préposés alors que les commettants sont libres est une erreur monumentale. Un salarié qui a commis une faute pendant son temps de travail, engage la responsabilité de son employeur, sauf, s’il agit avec l’intention de nuire. Donc,Pour cette affaire, KIKI, est condamné à la démission.

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