La politique à Ndzuwani prend une proportion inquiétante. Les propos tenus par les uns et les autres, sont d’une agressivité verbale jamais égalée.
Le Gouvernement central, au premier chef l’entourage du président suivi du ministre de l’intérieur provoque la population qui se sent humiliée dans son quotidien. Le Gouverneur Salami est réduit à un spectateur dépourvu de toute intelligence et de toute légitimité.
Aujourd’hui même des sympathisants de l’Imam à Ndzuwani sont désabusés. Et l’Imam doit savoir que les Wandzuwanis savent bien mettre leurs divergences à côté et se serrer les coudes quand les intérêts de l’île sont menacés.
La tournante est une ligne rouge à ne pas franchir sinon c’est vouloir mettre Ndzuwani à feu et à sang.
Le Gouverneur Salami doit sortir de son mutisme (boubou) et de montrer ses muscles d’un Grand Élu comme l’avait un jour fait son prédécesseur Anissi Chamssidine. Il est élu pour défendre et protéger son île. Par conséquent, il doit savoir prendre des risques et il sera défendu par les Wandzuwanis.
Il doit pour marquer déjà son mécontentement sur le pèlerinage, organiser une cérémonie religieuse le jour de Anrafa avec une population vêtue en blanc dans une place publique ou à dans la cour de Dar Nadja.
Yassine Ben Ahmed
La fin ne justifie pas toujours les moyens.
L’usage des moyens inappropriés pour rester au pouvoir serait une Source de conflit. D’autant plus que la paix aux est très fragile.
Mais, l’avenir nous dira. Car, celui qui veut user les armes à feu pour rester au pouvoir, il paiera par ces mêmes dernières. Plusieurs cas nous ont instruit : d’Adam, KADAFI, Moubarak, etc…
Le colonel azali rend la situation explosive et les autorités françaises sont inquiètes. En effet, rester au pouvoir quel que soit le prix, est une irresponsabilité totale. C’est ainsi, que le peuple appelle solennellement l’opinion internationale à intervenir pour raisonner ce Petit Pinochet. Il s’agit d’une ingérence légale. Car, le peuple comorien demande une intervention préventive voire chirurgicale.
Il faut insister que ce qui s’est produit au Rwanda ne devrait pas l’être encore dans un pays. N’en parle un Petit pays comme les Comores où des petits voyous veulent achever ce dernier.
Nous demandons à la France d’user son influence Pour stop un futur massacre.