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​CRISE A L’ASSEMBLEE: « Seul le prédisent a le dernier mot »

Alors que la conférence des présidents a déjà fixé la date du 14 décembre pour le vote en plénière de la loi des finances, le président de l’assemblée n’a toujours pas publié le calendrier des élections du bureau qui doit avoir lieu avant le 12 de ce mois. Risquant de bloqué le processus, le député Tocha Djoha pense que « seul le président de la république à le dernier mot ».

L’Assemblée nationale connait depuis l’ouverture de cette ses sion une crise qu’on ne pouvait prévoir. Entretenue par les deux camps qui se réclament proches du Pouvoir, ces deux clans sont dans un duel comique qui révèle la fragilité de cette assemblée. « Effectivement nous avons décidé de passer au vote de la loi de finance le 14 décembre prochain. Bien sur, si le bureau ne soit pas voter, pourrait déboucher à une situation inattendue mais nous pensons avoir une concession. Il n’y a pas d’intérêt à se diviser car, pour que cette loi passe, il nouveau le 2/3 des élus, c’est-à-dire 22 députés. Toutefois, il faut comprendre qu’à chaque crise a ses limités », a-t-il averti le député Tocha. 
D’un côté comme de l’autre, les lignes ne bougent pas, malgré les discussions ouvertes entre les députés des deux forces et le gouvernement. le ne respect de l’accord trouvé la semaine dernier pour organiser les élection du bureau à la date allant du 08 au 12 de ce mois, risque de renouer avec leurs querelles en se livrant à un spectacle digne de groupes hétéroclites rassemblés sur la base des intérêts opposés qui se révèlent au grand jour. « Le gouvernement avait proposé la date du 25 décembre pour organiser les élection mais nous avons refusé cette date pour éviter le pire. Nous avons proposé une date qui a fait l’unanimité de tout le monde sur la période du 08 au 12, mais rien n’est prévisible que cet accord sera respecté »,  s’inquiète le député Tocha Djohar. 


Les évènements successifs qui se sont produits depuis le début des travaux jusqu’à ce jour le prouvent à suffisance. «  Chaque match a un arbitre, et dans la république, c’est le président de la république qui dicte le dernier mot. Donc, nous voulons entendre la voix du président Azali dans cette affaire », a-t-il recommandé le député Tocha. 
Nakidine Hassane

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