Opinion libre:
J’ étais venu en élue franco comorienne et j’ai failli repartir en » une des représentants de la diaspora en France « . Mais, mes camarades et moi avons je crois réussi à rappeler que notre position d’élu est légitimitée par un vote démocratique, donc représentant de la diaspora nous n’avons pas une complète légitimitée ( je dis complète car nous faisons partie de cette diaspora ! )
Mais, que font vos conseillers, Monsieur le président ? Vous avez commencé par nous dire que : vos collaborateurs vous ont demandé de nous recevoir ! Et comme si ce n’était pas suffisamment » indélicat » de nous dire ça, vous rajoutiez , que suite à votre rencontre avec des entrepreneurs franco comoriens, vous auriez pu prendre l’avion et rentrer, mais il vous aurez fallu rajouter 200€ sur votre billet, donc vous êtes resté ! Sur le coup, j’avais envie de vous dire : » il ne fallait pas vous forcez, Monsieur le président » ! Si c’était de l’humour, veuillez m’excuser, mais mon côté susceptible d’ élue française ne l’a pas pris ainsi !
Mais, comme vous, je n’ai pas regretté d’être restée sachez le !
J’ai apprécié votre franchise ( si elle était feinte, en tout cas, je ne l’ai pas ressentie ainsi ! ) sur le rôle de chacun, et le fait que vous avez employé le NOUS lorsque vous avez répondu sur les sujets évoqués. Il est vrai que nous sommes spécialistes en » critiques, palabres. .. », mais une fois la parole envolée qu’est ce qu’on fait ? J’ai pris ça pour une invitation faite à nous citoyens à aller au delà de l’indignation.
J’ai apprécié votre » prudence » sur les préoccupations qui pourraient avoir des réponses ou début de réponse : » je ne vous fais pas de promesses, que vous pourriez me rappeler lors d’une prochaine rencontre si elles n’étaient tenu ».
Et, ça s’est fini, comme ça a commencé ! Je ne vous ai pas trouvé » juste « , envers la femme politique comorienne, lorsque après cette rencontre, je vous ai demandé, pourquoi qu’une femme au gouvernement ? Vous m’ avez invité à conseiller mes « soeurs aux Comores à se bouger et s’investir plus en politique » . Je suis d’accord avec vous sur le fait que seul le fait d’être une femme, ne doit être une condition pour être ministre. Mais la femme comorienne que je suis a ressenti un manque de reconnaissance de ce que font les femmes aux pays et de leur engagement envers l’intérêt collectif !
Je sais que les promesses ne valent que pour ceux à qui elles sont faites, ( et je suis d ‘un optimisme sans faille ! ) donc j’espère que votre rêve pour les Comores se réalisera et comme je l’ai dit, que vous laisserez en partant » des je reste, des je viens, et des je rentre au pays » !
Merci pour cet échange Monsieur le président !
Marie Simati
cela s appelle ALFOIRIAT MAL FOIRIA