Réduire la mortalité et la morbidité maternelle néonatale et infantile, c’est la mission que s’est fixé le ministère de la Santé qui, avec le projet Pasco, financé par l’Agence française de développement, a organisé la 8e session du comité de pilotage du programme d’appui au secteur de la santé.
La 8e session du comité de pilotage du Programme d’Appui au Secteur de la santé aux Comores (PASCO) a eu lieu vendredi dernier. Un atelier qui a réuni des responsables du projet mais aussi du ministère de la Santé. Fatma Mohamed Rachid, dans son intervention, a rappelé la mission du comité de pilotage du PASCO qui consiste à se prononcer sur les options stratégiques, valider les choix de propositions et opérer les réajustements nécessaires.
« Chaque session du COPIL est une expression objective de la redevabilité dont nous sommes tous comptables auprès des institutions partenaires nationales et internationales qui nous accordent leur crédit, mais aussi de la visibilité et de la transparence qui entourent le Programme », avance la ministre de la Santé, précisant que « ce programme a été adopté au dernier COPIL de mars 2018 et chacun de nous a mis le meilleur de lui-même pour sa mise en œuvre malgré l’ampleur des défis et des enjeux auxquels nous faisons face ».
Les activités du Budget Programme 2018 font l’objet d’un vaste chantier en cours, notamment le chantier de l’Assurance maladie généralisée, la réorganisation des pratiques professionnelles aussi bien dans le Public que dans le Privé, qui permettra d’abord de mieux disponibiliser les services à offrir à la population, l’élaboration de la Tarification nationale des actes de soins attendus dans toutes les structures prestataires de service, la réforme de la politique nationale pharmaceutique, la réactualisation de la carte sanitaire et la reconsidération du système de référencement et de hiérarchisation des soins, la remise aux normes des structures de santé quel que soit leur niveau d’intervention, à la fois du point de vue de l’offre de soins mais aussi du point de vue des Ressources humaines qualifiées.
« C’est dans cette perspective de grands chantiers que nous devons examiner les réalisations présentées à cette session, par rapport au Budget Programme 2018, qui avait commencé début mars, mais aussi d’appréhender le projet de budget réaménagé pour la suite des échéances, pour les Conventions du Pasco2 et du Pasco3 », conclut-elle.
Nassuf Ben Amad /LGDC
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