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A quoi ressemblent les étudiants Comoriens ?

Tribune: A des inconscients n’affichant aucune différence avec l’homme de la rue, le pêcheur analphabète ou le paysan du fin fond du monde rural.

Dans les débats quotidiens, l’universitaire et le lycéen n’ont rien à envier de nos grands parents qui n’ont jamais voyagé ni lu un livre.
Ils sont convaincus, à tort, qu’en manifestant contre la dictature, ils cessent d’être ce qu’ils sont et deviennent des politiciens.

Ils n’ont pas conscience de leur responsabilité et de leur rôle social pour un contrat social futur de paix et un héritage d’unité et de valeurs.
Une grosse partie est même prête à soutenir la tyrannie pour quelques privilèges futiles comme le non paiement des droits d’inscription ou pour le soutien d’un frère ou d’un parents au service du mal.

Ils n’ont aucune notion d’histoire ou de civisme et 80% d’eux ignorent l’action de l’ASEC ou du Front Démocratique, des mouvements des jeunes étudiants qui ont combattu pour l’indépendance, contre le mercenariat. Nos étudiants fustigent cet héritage ô combien positif.

La dernière manifestation estudiantine en date est celle des universitaires de Mvouni contre les mercenaires après la mort par décapitation du Président ABDALLAH , père de l’indépendance.
Mais qui, en vérité, plus que NASSUF AZALI, pardon NASSUF AHMED ABDALLAH, se doit de défendre la mémoire de cet immense personnalité qui a garanti la souveraineté de notre pays et qui a choisi de mourir sous la torture pour préserver son pays contre une gestion mercenaire à vie!

Qui, en réalité, plus que les étudiants de Patsy devraient manifester contre la folie meurtrière d’AZALI par sa politique discriminatoire contre Ndzouani!

Mais encore une fois, longue est la nuit des étudiants comoriens!

BEN ALI.

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1 commentaire sur A quoi ressemblent les étudiants Comoriens ?

  1. Le plumitif Ben Ali récidive en falsifiant une fois encore l’Histoire.

    Ahmed Abdallah n’est pas mort à cause d’une prétendue et fictive défense de la souveraineté nationale ; lui qui nous avait réduits en esclavage durant plus de dix ans sous la férule de Bob Denard et de ses affreux.

    La réalité est qu’Ahmed Abdallah n’était plus en mesure de payer ses chiens de guerre depuis que l’Afrique du Sud de l’Apartheid, sentant le vent tourner, avait cessé de financer la présence de ces derniers aux Comores. Pour rappel, les mercenaires sous-traitaient les basses œuvres de l’Afrique du Sud en se servant de notre pays comme base arrière : base d’écoute satellitaire, trafic d’armes, tentative de coup d’état aux îles Seychelles, assassinat en 1988 de la militante de l’ANC, Dulcie September, à Paris, etc. En contrepartie, cet Etat raciste versait directement à Bob Denard une somme dépassant le budget comorien. C’est pour cette raison que ce dernier était devenu à lui seul un Etat dans l’Etat et avait réduit l’épicier Ahmed Abdallah en simple vice-roi des Comores.

    L’assassinat du dictateur Ahmed Abdallah a résulté d’un vulgaire contentieux financier. Les soldes des mercenaires n’avaient pas été payées depuis des mois. Bob Denard a été les réclamer en exigeant que son ami et dictateur les rembourse avec son immense fortune volée et cachée dans des banques suisses. Face à son refus, l’Affreux l’a torturé en le mutilant pour lui extorquer ses numéros de comptes bancaires suisses ainsi que les mots de passe. Les circonstances de la mort du dictateur restent encore énigmatiques. Il n’empêche que c’est ce contentieux qui a tout déclenché. Il y a eu durant cette nuit tragique une autre victime collatérale souvent oubliée, à savoir la fille Buscail, maîtresse principale du dictateur. Elle a été, elle aussi, torturée et mutilée jusqu’à ce que mort s’ensuive car Bob Denard présumait qu’elle connaissait les numéros et les mots de passe des comptes bancaires suisses de son amant.

    La fin ironiquement tragique du dictateur corrompu Ahmed Abdallah, ami d’Israël et de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, aurait dû servir de leçon à ses successeurs. Malheureusement, ces derniers continuent dans la même voie fatale en pactisant avec le diable. Nul besoin d’être devin pour prédire une fin encore plus cruelle pour le Tyran sanguinaire Azali. A l’instar d’Ahmed Abdallah, toute cette richesse mal acquise est illusoire, une véritable malédiction, car elle ne lui servira à rien et encore moins à sa famille après lui. Voyez comment Nassuf, jadis arrogant, est obligé aujourd’hui de se prostituer auprès de l’épigone de son père pour éviter de sombrer dans le dénuement le plus total.

    Comme nous le rappelle Allah (swt) dans le Saint Qur’an (S.8, V.22) : «Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont, [en vérité], les sourds-muets qui ne raisonnent pas.»

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