L’ancien coéquipier du chef de l’État Azali Assoumani a encore une fois souhaité implicitement la disparition totale de son ancien patron dans un post publié hier soir en référence aux événements du 5 novembre 1978 : « I L ÉTAIT UNE FOIS UN
5 NOVEMBRE 1989.
En parcourant les réseaux depuis hier soir, je suis frappé par cette espèce de vague de pessimisme qui s’emparent de certains parmi les opposants à la dictature, suite aux images en provenance du n-ième festival du Col Azali à Anjouan. Et comme dans trois semaines nous serons le 5 Novembre, alors mes pensées se sont portées sur ce 5 Novembre 1989. Que s’est-il passé ce jour-là ? Un Référendum par lequel le Président Ahmed Abdallah Abderemane changea la Constitution de 1978 pour solliciter la voie à un 3eme mandat présidentiel.
Au cours de la campagne référendaire, l’opposition , unie comme un seul homme, sous la bannière du jaune et malgré un climat de répression atroce et d’arbitraires, releva le défi en menant une campagne exemplaire. Nous étions, il faut le rappeler , sous la vague présidentielle du » WAYE WAYE « , comme c’est le cas aujourd’hui à Anjouan. A l’occasion du meeting de clôture de l’opposition , Abbas Djoussouf, paix à son âme , dit entre autres : » J’appelle ceux qui aiment le Président Abdallah à voter pour le NON.
Mais le OUI l’emporta confortablement par
92,5 pour cent , grâce aux multiples
Césariennes et autres forceps électoraux que nous retrouvons aujourd’hui, ramenés au goût du jour par l’actuel régime .
Trois semaines plus tard, ce fut le drame national du 26 Novembre 1989.
» Mais Bon Denard n’est plus de ce monde » , se pressent de jubiler les maîtres du pays actuels dont le chef nourrit l’ambition d’un mandat présidentiel à vie et ce, par un procédé faisant appel à celui de la récurrence en Mathématiques.
Cette expérience de Novembre 1989 interpelle les opposants au régime à ne pas céder aux mirages et autres miroir aux alouettes destinés à éblouir leur vue et saper leur détermination.
» Yeba kweli ! « , continueront de répéter ceux qui demandent à être rassurés . » Kweli bo wanama » . D’autant plus que nous sommes des musulmans et qu’il y a une part divine dans la punition des méchants . Qui vous dit que le peuple Comorien n’est pas éligible à ce souffle par lequel le Tout Puissant, » Al Qaharu »,
gratifie les courageux et les déterminés par son
» Wama ramayita idh ramayita walakinna lwaha rama » ? » Soefo
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