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Adda Daweni a accueilli le président Azali 

Après avoir visité le projet CRCCA, le Président de la République a fait sa prière de vendredi dans le village de ADDA. Il y a été accueilli par le Président de l’Assemblée Nationale, natif de la localité du Nioumakélé et une foule nombreuse venue de toute les localités de la région des Nioumakélé Haut et Bas. Le Président a pris part à un mini-meeting qui donnait l’occasion aux habitants de la localité d’échanger avec lui. C’est Madame  Echa la Maire de ADDA qui a souhaité la bienvenue au Chef de l’Etat et à cette foule nombreuse concentrée sur l’une des place de la localité. Et elle a dit cette phrase à la fois troublante et saisissante : notre principale action politique dans ce pays doit être le salut de nos âmes. Nous devons apprendre à mieux aimer ce pays et à le servir sans communautarisme et sans esprit clanique. Et ensuite on dessinera le cap du développement. Quant au notable qui s’exprimait au nom de la Région, il a rendu Grace à Allah d’avoir donné à ce pays un président jeune, brillant, et visionnaire, un homme attaché aux grandes valeurs de l’Islam. Dans le Premier mandat, Azali a fait son stage, et ce mandat de 2016 est celui des grandes réalisations qui mettront notre pays sur les rails du développement a renchéri le notable de Mrémani. Vous êtes ici pour valoriser l’agriculture de notre pays. Merci pour cette attention particulière. 


Ensuite le Président de l’Assemblée a pris la parole pour dire que ce n’est pas de la politique que nous faisons aujourd’hui. Le Président est venu visiter les champs de la région et il est normal que nous l’accueillions comme il se doit. Le Président de l’assemblée natif du village de Adda a raconté cet entretien qu’il a eu avec le président  aussitôt investi. «  Le temps de la politique politicienne est terminé mon cher Abdou Ousseine. Nous devons ensemble réfléchir au devenir de notre pays ». Le Président de l’Assemblée a compris alors qu’Azali est un homme particulier. Il s’inspire sans doute d’un grand homme, Nelson Mandela qui a géré son pays avec ceux-là même qui l‘ont combattu des années durant a-t-il dit. Le Président de l’Assemblée Abdou Ousseine de rajouter,  qu’Azali a promis de faire les routes et il les fait en ce moment. Il a promis d’apporter une solution à l’énergie et la solution est presque là. Et il a conclu en disant que le Président Azali a promis durant la campagne électorale d’ouvrir l’hôpital de Bambao Mtsanga. Nous attendons a-t-il dit. Mais je sais que c’est pour bientôt a conclu le président de l’Assemblée Nationale.
Dans son allocution  en langue nationale, le Président  de la République a encore une fois insisté sur le fait que nous devons rendre Grace à Allah pour espérer avoir encore plus comme cela est dit dans le Livre Saint. Abdou Ousseine a dit que nous ne faisons pas de la politique. Ce n’est pas vrai. Nous faisons ici aujourd’hui de la politique. Mais ce n’est pas la politique  des mensonges et des illusions, c’est la politique des actions, a dit le Président de la République. Le Président a ensuite abordé un sujet très sensible, celui du rapport des comoriens après des élections. Il n’est pas acceptable que dans ce pays, nous ne soyons pas capables de dépasser les clivages. « NARIDO SAZA VO HANDZANIYA » a dit le Président. Il a ensuite abordé le problème du chômage et de la création d’emplois. Le rôle de l’Etat est de créer les conditions qui favorisent les initiatives privées et c’est ce que nous avions fait dans le premier mandat avec les pêcheurs notamment  et c’est ce que nous voulons faire durant ce nouveau mandat pour les agriculteurs, entre autres, d’où notre présence dans la région du Nioumakélé ce vendredi. J’ai promis d’améliorer le quotidien des comoriens. Et je tiendrai mes engagements par la volonté d’Allah. L’obscurité ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans moins de 2 mois sur l’ensemble du pays, une fois que les groupes électrogènes déjà arrivés au pays seront tous installés. Nous avons promis de faire nos routes. Le chantier est titanesque mais nous les avons commencées. Pour l’eau, je suis conscient de la difficulté rencontrée par les comoriens tous les jours, même ici à Anjouan. Mais soyez rassurés que nous gérons ces problèmes avec beaucoup de sérieux pour avoir des solutions le plus rapidement possible.

Le Président de la République a fini par un message à l’endroit des maires. Il leur apporte son soutien. Les maires sont les relais de l’administration, et ils doivent avoir les moyens nécessaires pour mieux s’occuper du quotidien des comoriens dans leurs localités respectives.

Beit Salam

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1 commentaire sur Adda Daweni a accueilli le président Azali 

  1. Il est temps de cogiter sur l’autosuffisance de l’archipel.
    Un pays qui achète tout à l’étranger, ne doit pas être fier de son économie. Les Comores importent tous ses produits à l’extérieur. Et cette dépendance économique a des conséquences majeures :

    Tout d’abord, en cas de conflit régional, voire mondial le pays pourrait être à l’arrêt. Car, les voies maritimes et aériennes fermeront et aucune marchandise ne rentreront dans l’archipel. En effet, il est utile de mettre les gros moyens pour relancer l’agriculture. Donc, il faut absolument inciter les jeunes à reprendre le chemin tracé par nos pères.

    Ensuite, notre balance commerciale n’est jamais difficitaire car, vous devez intégrer les devises venant des expatriés. Le montant connu par le FMI et la banque mondiale fut évalué en 2012, d’une somme de 60 millions d’euros. Il s’agit bien évidemment de la somme réelle.
    Antrement dit, celle qui passe par la voie connue. Or, les liasses auxquels passent de main à main est dix fois plus que ceux connus officiellement.

    Où va cet argent? Plusieurs pays bénéficient cette manne importante pour un pays.
    Premièrement, l’Afrique de l’est notamment Zanzibar. Les comoriens vont là bas pour se faire soigner, acheter de la marchandise y compris des noix de coco, de la banane, du manioc, du lait caillé et tous les produits de première nécessité. Il y a deux décennies, aucun comorien n’a jamais pensé en un seul instant de se rendre à Nairobi ou à Tananarive pour se procurer un noix de coco ou un litre de lait caillé.

    Deuxièmement, l’État des hôpitaux comoriens. Plusieurs observateurs accusent l’État comoriens d’assassinats. Oui d’assassinat car, on ne refuse pas de soigner un patient par ce qu’il n’ a pas mille euros pour payer son intervention chirurgicale. Partout dans le monde, on soigne avant de demander le paiement. Il faut insister que les médecins qui font cela, n’ont rien appris de leurs métiers. Et malheurs à ceux qui le font aux Comores. Par conséquent, les malades comoriens préfèrent partir dans les hôpitaux malgaches afin d’être sûr de leurs soins.

    Cette santé comorienne qui coûte chère avec les résultats que nous connaissons parfaitement, incitent les comoriens à partir ailleurs. D’où, les devises en euros auxquelles quittent le territoire comorien.
    Il faut dire aussi que l’État de la justice comorienne pousse une partie de comoriens à garder leurs économies loin du colonel AZALI et sambi. Car, leur justice est tellement indigne et catastrophique et que tout le monde a peur de se faire rouler par ces deux hommes. Vous voyez que ceux qui sont en prison, n’ont pas un colonel chez eux, un juge, un ministre ou un homme réputé dans sa ville.

    Voyez vous, des agriculteurs qui ramassent des graines ou des semences pour multiplier l’agriculture, le gouvernement les traîne en correctionnel pour délit. Et pourtant, les délinquants financiers, les pédophiles, les médecins qui refusent de soigner des gens, les juges corrompus, les enquêteurs malhonnêtes tous, sont dans la nature.

    Enfin, nous avons une éducation, en situation de moribonde. Et rien ne laisse présager une amélioration rapide. AZALI rêve de changer tout cela en 5ans ce qui n’a pas fait en 7 ans. Ce rêveur de nuit, ne se donne pas les moyens de réaliser ses rêves. Il reste toujours dans le bovarysme du roman de Gustave Flaubert. Son ancien état de fuite vers le territoire français lui laisse un sommeil pathologique profond. Ce président ne fait que ruiminer. Il faut savoir que changer est difficile et souvent nous restons dans l’État initial. Comme, disait Jean François Fortier, la seule chose qui ne change pas en nous, c’est notre désir de changer.

    Pour conclure, un pays qui importe tout est en danger car cette dépendance alimentaire a des conséquences économiques visibles à moyen et long-terme. D’où, la nécessité d’une politique agricole soutenue.

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