Sept mois à la tête de la direction du centre hospitalier nationale (CNH), le directeur général n’a jamais rendu un rapport auprès de ses supérieurs. Deux fois en publique, le vice président en charge de la santé réclame toujours de recevoir « un rapport » sur la situation « chaotique » qui prévaut à El-Maarouf. En tout cas, le Docteur Fouadi Mohadji qui a fait une visite à la maternité pour la situation hétéroclite, annonce donc qu’il va prendre ses responsabilités dés ce mois de février.
Chaque jour, du lever au couché du Soleil, des critiques «même sévères » ne cessent de tomber auprès du ministère en charge de la santé vu la situation dégoûtante de l’Hôpital dit : Centre hospitalier nationale de référence des Comores. Ce là fait déjà presque sept mois que ce Centre hospitalier est dirigé par un nouveau directeur à la personne de Mohamed Soudjay qui, à juste titre, n’a jamais rendu auprès du ministère en charge de la santé « un rapport ».
Oui ! bien sur. La preuve en est que lors du 3eme séminaire gouvernemental du 15 et 16 janvier dernier, beaucoup d’intervenants, après l’exposé du docteur Fouadi, demandent des éclaircissements sur la gestion de notre Hôpital de référence. « J’attends le directeur de me faire un rapport pour que je réagisse », ainsi leur répond le vice président en charge de la santé en présence du chef de l’Etat.
Ce là, ne s’arrête pas là. En adressant la parole au directeur d’El-Maarouf, « je suis toujours impatient de recevoir votre rapport sur la situation de El-Maarouf », radote le docteur Fouadi Mohadji Samedi dernier dans son discours lors d’une cérémonie solennelle de remise des médicaments à El-Maarouf qui avoue avoir « des négligences à l’hôpital ». Il dévoile qu’il connait très bien grand médecin qui, est «d’ailleurs un amis à moi, ce là fait presque plusieurs mois, Il ne se rend pas au travail », annonce le docteur Fouadi en promettant de prendre ses responsabilités. « Je vais le viré dés ce mois de février », annonce-t-il. « Je sais que après vous allés constituer un syndicat contre mois mais ça va. Mon objectif est que les choses bougent. Je ne permets pas un salaire sans travail », promet cet ancien ministre de l’éducation nationale.
En adressant la parole aux bénévoles qu’ils ne « sont pas du tout oublier ». Il avance qu’il est entré de trouver une solution. Car selon la lettre d’émissions qui lui a été soumise par le chef de l’Etat ; ce dernier « souhaite que chaque population de 10 000 habitants qu’il y ait au moins trois médecins », rappelle-t-il. Des propos pour les rassurer que « nous avons besoin de recrutements. Mais ce qui est difficile pour le gouvernement est le payement », ajoute le vice président qui s’engage, de mettre à la disposition de tout le monde ses lettres d’émission afin que chacun d’eux puisse reconnaitre ce qu’il attend auprès du ministère. « Ce n’est pas secret », communique le docteur Fouad Mohadji.
Avant de quitter l’hôpital ce samedi, le vice président a fait une visite à la maternité d’El-Maarouf. Ici, la situation n’est pas du tout facile pour les futures mamans. Et Pourtant, « presque chaque jours : 15 à 20 femmes couchent », révèle la chef du service. « Le droit d’accouchement coûte plus de 80 milles francs », nous dit une sage femme qui a souhaité garder l’anonymat pour se protéger du directeur.
Il convient de noter que dans le domaine de la santé « nous cherchons 4 012 741 176 francs Comoriens pour financer nos activés de 2014. Une somme qui a dépensé le budget annuelle», indique Fouadi Mohadji. Il ajoute que l’organisation mondiale de la santé (OMS), nous exige que 15% du budget des Comores soit utilisé sur la santé. Le moment où, « Je vous rasure qu’on n’a même pas atteint le 5% », conclu-t-il.
Mohamed Abdou M’madi/© Comores-infos
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