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Agressions sexuelles sur mineures : L’ affaire est devenue très grave

Tribune: Quelles sont les causes ? À qui la faute ? Quelle est la solution ? La Réponse à ces trois problématiques necessite bel et bien une une table ronde nationale toutes catégories confondues afin d’étudier la meilleure lutte contre les violances sur mineures dans notre pays. En ce moment ces actes inhumains ne cessent de gagner du terrain. Le barème augmente à chaque jour. L’ affaire est grave, très grave. Les mouvements associatifs de lutte contre cette délinquance sexuelle ne manquent pas hausser le ton, aux larmes spéciales mais rien ne bouge car les cas ne cessent d’augmenter. Une centaine des cas enregistrée dans ces deux derniers semestre, c’est tellement traumatisant. La violance faite aux enfants et aux femmes est par conséquent dans notre pays le thème le plus parlé mais aussi le plus oublié ( manière de parler ).
Des petits enfants violés, c’est psychologiquement un traumatisme gravé et un avenir cassé socialement. Ce sont nos enfants, nos sœurs mais aussi nos mères. Ces délinquants sexuels n’ont jamais pensé l’après de ces enfants. Ils n’ont jamais non seulement si c’étaient les leurs. Finalement ce sont des personnes qui méritent gravement une correction lourde pour que ça soit enfin une leçon aux autres. Mais que dit la loi à des tels actes?

Nous sommes tous concernés pour ce combat. Ce n’est pas l’affaire des mouvements associatifs seulement. Les parents ont aussi une grande part pour suivre chaque pas de leurs enfants. À l’école comme au Chiyoni. Car, aucune confiance j’avoue. Certains soit disant éducateurs de ces enfants sont devenus les carnivores de leurs élèves. Le monde est en danger. Sur ce, suivons nos enfants partout où ils croisent le chemin. Les images inutiles à la télévision peuvent parfois nouire l’esprit de nos ces petits anges. Coopérons avec les établissements scolaires et coraniques pour enfin hausser le ton en faveur de cette lutte contre ces viols à Répétition. Soyons nous aussi responsables car l’affaire fait peur. Avant la poursuite judiciaire mais c’est l’enfant qui se trouve perdante. Entendre une liberté provisoire pour un présumé violeur c’est chauquant et les voir sortir du prison c’est douloureux. Comme disent les autres, que la meilleure solution c’est de se faire justice et celà n’est pas du tout la meilleure car ça va enfin finir par une guerre civile. La justice doit à tout prix appliquer sévèrement la loi. Nous avons peur, vraiment peur. Nos mère troublés et nos enfants déracinés. Encore je dis qu’un enfant violé c’est un avenir menacé. Où va le pays ? La presse écrite et audiovisuelle a aussi ce grand devoir d’informer et d’éduquer. Le combat n’est pas aux mains des mouvements associatifs uniquement. Nous sommes tous responsables et ensemble combattons contre ce fléau qui prend place dans notre pays. Quelle est le sort de se enfants et qui sont ses avocats défenseurs ? N’oublions pas, qu’à la fin de telles violences, ça donne souvent des troubles morales aux victimes qui sont à la fois difficiles à effacer. C’est donc un danger au feu. Sensibilisons les cartiers, nos villes et villages dans l’ensemble des îles aux familles et aux enfants afin de maintenir une éducation particulière aux femmes, aux enfants et aussi aux parents. Combattons contre ces délinquants sexuels.

En effet, le parlement Comorien ne doit plus lâcher l’affaire. Ces représentants du peuple doit sans doutes réagir. Avant qu’ils soit les élus mais ils sont aussi pères, mères d’enfants. La proposition des lois pour des jugements sévères aux pratiquants ou partisants des ces actes inhumains doit être une grande et bonne idée sinequanone. C’est une affaire de tous. Et si la loi n’est strictement appliquée aux violeurs , celà risque un grand danger pour d’autres personnes. Se faire justice restera la solution pour les uns et c’est dans cette perspective que le pays verra un environnement noir. Que Dieu bénisse nos petits enfants, avenir de notre pays.

MZE HALIFA Bourhane
Secrétaire d’État Civil

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