Ahmed Ali Amir était un symbole,un miroir et un repère des journalistes comoriens. Alorsqu’on s’approchait des élections du référendum de 2018, Azali Assoumani a limogé AAA au poste du directeur général du quotidien Al-watwan avant de placer un ignare, un des ses pions Maoulida Mbae à la tête de ce journal étatique.Un grand ennemi de la langue française.
Mais à la surprise générale, le chef de l’Etat a réussi à lui convaincre de le rejoindre. AAA a laissé tout ce qu’il a construit pendant presque 30 ans pour aller servir la dictature. Aujourd’hui, AAA est devenu une cible de ses anciens collègues et amis. Depuis qu’il est placé à la tête de la communication de Beit-salam, les arrestations de ses anciens collègues ont multiplié bien que sa mission était d’établir un lien entre la presse et la présidence. Une mission qui a totalement échoué. La majorité des journalistes s’est déjà prononcé contre les assises de la presse prévues le mois de janvier : » nous ne pouvons pas aller s’assoir et parler de la presse avec des gens qui ne respectent pas les lois et notre metier « .
Badi ngni n’a ma héro menguu.