Un secret de polichinelle. Depuis qu’il a rompu avec le parti Juwa dont la fief principale est incontestablement l’île d’Anjouan, ce régime ne cesse d’évoquer « le retour au pays de tout ce qui sont partis pour des raisons politiques afin qu’ils prennent part aux Assises nationales ». Du vice-président anjouanais Moustoidrane Abdou, au directeur de cabinet du chef de l’Etat Youssoufa Mohamed Ali, c’est la même rengaine depuis, et rebelote ! que le contrat de mariage incestueux entre Azali et Sambi a pris une mauvaise fin.
N’ayons pas la mémoire courte. Depuis maintenant trois mois, les collaborateurs du chef de l’Etat, essentiellement son directeur de cabinet, n’ont de cesse de faire des allées et venues entre Mutsamudu et Moroni dans le cadre de campagne de sensibilisation sur les assises. Comme l’a si bien dit le gouverneur d’Anjouan que ce régime sans vergogne s’amuse à « diviser pour mieux régner », les Belou et consorts véhiculent des propos susceptibles de monter les anjouanais les uns contre les autres. Mais la mayonnaise ne prend pas. L’Anjouanais n’est pas dupe. Il fallait donc passer à la vitesse supérieure: évoquer le retour de Bakar pour que les siens fassent allégeance aux ambitions d’Azali.
Ce régime n’a pas eu froid aux yeux pour transformer l’histoire, récente soit-elle. La libération d’Anjouan par Sambi, pourtant saluée même par la communauté internationale, est aujourd’hui, puisque il faut neutraliser l’homme au turban, interprétée en une action personnelle de l’ancien raïs. Le directeur de cabinet a déclaré devant les médias locaux que « Sambi a chassé Mohamed Bakar parce qu’il ne voulait pas d’une voix discordante » et que « c’était un problème de gestion de pouvoir ». Il ira jusqu’à affirmer que « Mohamed Bakar n’était pas, en réalité, un séparatiste » , selon une source Comores infos . C’était une façon d’ouvrir la voie au chef de l’Etat qui devrait prendre la décision finale.
Vendredi prochain, Azali observe la prière collective de midi…à Barakani, le village de Mohamed Bakar. Un hasard ? Il se pourrait qu’il annonce officiellement le retour de celui qui est exilé depuis 2008 au Benin selon des sources bakaristes d’Anjouan. Disons que c’est de bonne guerre car seul Bakar à Anjouan pourrait faire face à Sambi, et il sera largement doté de moyens conséquents par le gouvernement centrale. Mais une autre question se pose: Les familles des victimes de Bakar, de ces milliers de gens décapités par Bakar, croiseront-elles les bras voir le bourreau circuler comme un roi sous les ovations des « émergentistes » ? Chacun doit avoir sa petite réponse mais ce qui est certain, Mgazidja, Mou’mwali et Mdzuwani sommes tous des comoriens mais n’avons pas la même détermination.
M.Djoumbé/ Comores infos
Mohamaed Bacar n’a rien fait.
regardez bien Salami aujourd’hui qu’il est pouvoir et comparez le avec Mohamed Bacar, vous verrez………..
bakar ne doit pas être le bien venu dans notre pays
Nous les partisants de Mohamed Bacar nous sommes pour que la justice soit faite ,car ça ouvrirait la voix à étaler d’autres dossiers sur la table
je crois que ces gens ont perdu le bout de fil, Mohamed Bacars’il arrive ici c’est chez lui qu’il vas rester et chez nous, nous JUWA sommes solidaire et nous ferons front car l’histoire est là.
bacari doit passer par la justice et condamné à mort et si azali fait ça il y aura des consequences nefaste pour notre pays