Aboukaria Ahamada, ancienne agent au ministère de l’Aménagement du territoire s’insurge contre ces licenciements. «J’étais stagiaire depuis le 23 décembre 2013 et ce n’est qu’en 2016 que j’ai été recrutée et voilà qu’on vient me ramener à la case départ», se plaint-elle. De son côté, Dhoimirdine Youssouf, ironique a soutenu ne rien comprendre :«Azali a promis plus d’emplois, mais depuis son arrivée au pouvoir, il y a déjà eu plus de 1500 licenciements si on compte les agents de Comores Télécom. Sacrée politique de lutte contre le chômage!»
Hier matin, une partie des agents concernés par l’arrêté du ministère des Finances relatif à «l’annulation des contrats de recrutement signés à partir du 1er janvier 2016» s’est réunie au Foyer des femmes de Moroni. Initialement prévue à la Place de l’indépendance, la rencontre a finalement été déplacée, car «interdite dans un lieu public par les forces de l’ordre.» Objectif de la réunion : faire le point sur les démarches entreprises jusqu’ici et rendre compte des différentes rencontres avec les autorités nationales. Et s’il y a bien une conclusion à tirer de toutes ces entrevues, c’est qu’elles «n’ont rien donné, du moins rien de concret».
Mohamed Mdradabi, porte-parole de la commission et ex-agent de la Direction générale des impôts, estime que le gouvernement n’a suivi aucune logique dans ces licenciements.
Abdallah Mzembaba/Alwatwan
c est vous qui avais pas compris son serment il a juré d augmanter le chomage aux comores et surtout licencier tous les fonctionaire qui fout rien du courage pour vous