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Après le "mur budgétaire", le Congrès américain évite le plafond de la dette

Le Congrès américain a définitivement approuvé, jeudi 31 janvier, le report jusqu’en mai de l’échéance du plafond de la dette, donnant plus de trois mois aux démocrates et aux républicains pour s’entendre sur le budget et éviter une nouvelle crise.

Le Sénat a approuvé par 64 voix contre 34 un texte, déjà voté par la Chambre la semaine dernière, autorisant le gouvernement à dépasser la limite légale du plafond de la dette jusqu’au 18 mai et repoussant d’autant la menace d’un défaut de paiement.

Ce plafond d’environ 16 400 milliards de dollars a été atteint le 31 décembre, et le Trésor disait qu’il ne disposait que de quelques semaines de marge de manœuvre, jusqu’à la fin de février ou début mars, avant d’être forcé à faire défaut sur ses obligations. Le conflit faisait courir aux Etats-Unis le risque d’une dégradation de leur note de crédit, comme en août 2011, quand l’agence de notation Standard and Poor’s a fait perdre à Washington son « AAA ».

Démocrates et républicains vont employer les quelque trois mois à venir à forger un accord sur le budget de 2013 et les années suivantes. La partie impôts a été réglée le 1er janvier, lors des négociations sur le « mur budgétaire », qui s’étaient achevées au petit matin.

Mais la question des dépenses et du déficit continue de diviser Washington. Les républicains, déjà frustrés de l’accord du « mur budgétaire », exigent de profondes coupes, notamment dans la retraite (« Social Security ») et les assurances santé pour les plus de 65 ans (« Medicare ») ou les plus pauvres (« Medicaid »).

Pour forcer leurs collègues du Sénat à accélérer les débats, les républicains de la Chambre ont introduit une clause dans la loi : les salaires des sénateurs seront retenus à partir du 15 avril et jusqu’à ce que les sénateurs votent un budget pour l’exercice fiscal 2014.

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