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Assises nationales: Le ministre Kiki aurait d’ailleurs reçu une déluge de critiques pour repressions de l’opposition mal menées

Le rideau du théâtre dont la pièce maitresse, une tragicomédie corneillienne, s’intitule  »ateliers thématiques » vient juste de tomber au crépiscule. Voici la repartition des L’auteur, Azali Assoumani, a réussi son pari d’en faire un théâtre de boulevard à scènes éclatées puisque le gros du public populaire réuni au Retage ne savait rien de ce qui se passait sur la scène du Palais du peuple où jouaient les acteurs principaux, la crème du pouvoir CRC. Certains esprits mesquins vont jusqu’à dire que ce sont ceux-là qui avaient le bon texte, le vrai et les repliques. Quoi que l’on dise, en amateur aiguisé des dramaturges classiques, je tire ma reverence pour toute la mise en scène est signée CPAN car il fut excellente. Une authentique mise en scène digne de notre legendaire Ibunaswiya.
Aussitôt les planches vidées, le public volatilisé, metteur en scène, interprêtes et dramaturge se retrouve pour prébilan.

A en croire à un de mes informateurs sur les lieux, les organisateurs ne sont pas satisfaits des diverses prestations jugées trop  »intellectualistes, théoriques et loin de l’objectif de l’auteur ». Celui-ci n’aurait pas du tout apprécié le fait que l’opposition, absente à cette Première, ait reussi à hanter les esprits en occupant la scène médiatique par ses rassemblements de masse.

Le ministre Kiki aurait d’ailleurs reçu une déluge de critiques pour repressions de l’opposition mal menées. Il va deverser son devolu sur certains prefets dont Dolpic à Anjouan pour service mal fait.

A final. Beaucoup de délégués seraient déçus sans parler de ceux qui se sont faits refouler aux entrées des ateliers car non portés sur les listes, remplacés par des predateurs. La mafia a bien fonctionné dans cette operation de boufons, de bouf et de gros sous en jeu.

Qu’en sera-t-il du grand show des grands jours (du 5 au 12 fevrier) ?

Ibrahim Sidi

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