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Assises: quatre personnes pour la réunion du CPAN à Mitsamihouli 

L’image se passe de commentaires. Un échec total à Mitsamihouli. La réunion de mobilisation pour les assises nationales a échoué à Mitsamihouli ce dimanche.

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1 commentaire sur Assises: quatre personnes pour la réunion du CPAN à Mitsamihouli 

  1. UN PEUPLE QUI NE PREND PAS SON DESTIN EN MAIN.
    Le peuple comorien est Un peuple spécial. Car, en dépit de leur misère provoquée par le président azali assoumani Mougabe et sa femme, personne n’a le courage de défier ce régime atroce. Sachez bien que celui qui dit rien consens.
    En effet, ce pays va très mal. Et, il nécessite un changement radical émanant du peuple.
    D’abord, il est le seul capable de savoir ce qu’il veut. Et, ce dernier constitue une force redoutable pour les dictateurs. Preuve en est que, Blaise Compaoré avait résisté une semaine. Mais, la force de la rue a fait chuter cette dictature militaire. Cependant, prendre son destin en main à deux sens.
    Premièrement, cela permettra de nous affirmer face à un régime corrompu de la tête aux pieds.
    Deuxièmement, cette implication du peuple dans une démarche de désobéissance civile pourrait faire le lit d’une génération future. Celle-ci ferait l’universalisme générationnel. Nous sommes donc, condamnés à réagir face à la situation actuelle. Il faut dire que rien ne va pas aux Comores.
    D’abord, les institutions sont abolies et la réunification des trois pouvoirs dans une seule main est un danger pour un état de droit. Sachez bien que le juge constitutionnel n’est plus. Cela veut dire que des lois inconstitutionnelles sont votées par les représentants du peuple. Qui interprète la conformité des lois par rapport à la constitution ? Nous avons vu un budget adopté et validé sans cour constitutionnelle. Toutefois, il existe un danger potentiel auquel les Comoriens notamment l’opposition ne remarque pas. Il s’agit de la disparition de la constitution. Car, si la constitution n’est pas interprétée par les sages, elle sera comme une loi votée mais qui ne s’applique pas. Or, à partir du moment où une loi ne s’applique, pas cette dernière disparaîtra au fur et à mesure que le temps passe.
    De ce fait, azali assoumani Mougabe, continuera ses assises et personne n’en parlera du blocage institutionnel. Il faut souligner que l’état de la justice comorienne est plus que déplorable. Deux éléments expliquent la nauséabonde de cette institution judiciaire.
    D’abord, l’incompétence du parquet. Celui-ci est nul. D’ailleurs, personne n’arrive pas à distinguer les procureurs qui sont nommés par l’exécutif et les juges d’instructions censés être indépendants du pouvoir public. Comment un juge ou un procureur peut être menacé par la femme d’azali sans une réaction du peuple.
    Ensuite, vous les juges, la population s’en moque de ce que vous êtes. Elle veut tout simplement des actes. Car, l’être humain juge plus les Actes réalisés que les paroles.
    Comment ne pas s’en prendre aux juges dans la mesure où ils ne font pas leur travail jusqu’au bout ? Regardez, les détournements à répétition des deniers publics. Du président azali assoumani Mougabe et sa femme en passant par le ministre des Finances, le directeur Mgomri et le ministre de l’intérieur. Tous ces voleurs sont dans la nature. Normalement, avec l’affaire Mgomri, le procureur de Moroni aurait dû immédiatement ouvert une enquête préliminaire pour recel, abus des biens sociaux, détournement et blanchement d’argent à l’encontre du directeur des postes et des télécommunications. Malheureusement, ces juges auxquels ne songent qu’à leur pomme pourraient un jour se retrouver nez à nez avec d’autres juges.

    Enfin, les parlementaires Comoriens nous donnent vraiment envie de vomir sur eux Car, ils nous donnent de la nausée. Ces derniers sont responsables du dérive dictatorial du colonel azali assoumani Mougabe. En effet, ils ont les moyens d’empêcher ce régime de nuire. Mais, ils préfèrent ramasser les enveloppes distribuées par azali assoumani Mougabe plutôt que de se contenter de l’intérêt général.

    Tout cela, pousse bon nombre de nos concitoyens à se demander sur la croyance religieuse de ces hommes et femmes qui s’enrrichissent au détriment du peuple. Peut-on parler d’une religion spécifiquement comorienne? Où le vol, le sexe, l’alcool sont permis.

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