Monsieur ALAIN LETOURMY, expert international en protection sociale et stratégies nationales en assurance maladie, a séjourné aux Comores pour une mission visant à définir la stratégie de financement de l’AMG et aussi de proposer un schéma d’organisation de ce grand chantier du Gouvernement. Vendredi dernier, les membres du Comité Technique travaillant sur l’AMG ainsi que les différents partenaires se sont réunis pour la restitution des travaux préparatifs de la mise en place d’un système national d’Assurance Maladie Généralisée en Union des Comores.
Président la réunion de restitution, Madame la Ministre de la Santé a, dans son mot d’ouverture, souligné que l’AMG est « un processus complexe et long qui demande l’adhésion, l’accompagnement et l’engagement de tous les acteurs du secteur de la santé, y compris la communauté, dès à présent ».
Pour rappel, à la demande du Ministère de la Santé, une première mission d’étude de faisabilité pour la mise en place d’une Assurance Maladie dans le pays a eu lieu du 1er au 19 novembre 2017. Avec le soutien de l’AFD à travers le projet PASCO, la première mission avait été conduite par le même Alain Letourmy et des experts nationaux, avec l’implication effective des partenaires techniques et financiers.
Il s’agissait d’étudier les mécanismes de financements existants et de proposer les éléments préparatoires à la définition d’un cadre conceptuel pour la mise en place d’un système d’Assurance Maladie Généralisée (AMG) au bénéfice de la population comorienne. Un rapport de faisabilité de l’AMG a été partagé, discuté et validé par les responsables du Ministère et le Secrétariat Général du Gouvernement.
Les Représentants de l’OMS, l’AFD, de l’Ambassade de France et la Commissaire à la Santé de Ngazidja étaient présentes aux côtés de tous les différents membres du Comité Technique chargé de mettre en place l’AMG.
Le Ministère de la santé
Qui va vraiment bénéficier de cette protection sociale. Parce que dans un pays où moins de 17% des personnes dans la fonction publique, 15% dans le secteur privé, 5 à 7¨¨ dans l’informel (soi moins de 40% qui travaille) je me demande qui va financer cette protection. 55% ne pourront pas avoir accès car ils ne travaillent pas donc c’est un système à deux vitesses