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Australie : l’éclipse solaire acclamée

Wouah ! les insectes et les oiseaux se taisent, a tweeté Geoff Scott, l'un des dizaines de milliers de traqueurs d'éclipses qui avaient fait le déplacement pour ce phénomène apparu pour la dernière fois il y a mille trois cents ans dans cette zone.

Des milliers de fans ont acclamé mercredi 14 novembre à l’aube une éclipse totale du Soleil, caché par la Lune, dans le nord tropical de l’Australie, un phénomène rare, qui a duré deux minutes et a plongé la région dans la nuit.

Munis de lunettes spéciales, les spectateurs ont suivi, filmé et photographié le passage de la Lune devant le Soleil, réduit à un disque noir auréolé d’or. Des nuages ont menacé de priver la foule du spectacle. Mais ils se sont écartés et une immense clameur a salué l’astre solaire disparaissant peu à peu derrière la Lune.

« Wouah ! les insectes et les oiseaux se taisent », a tweeté Geoff Scott, l’un des dizaines de milliers de traqueurs d’éclipse qui avaient fait le déplacement pour ce phénomène apparu pour la dernière fois il y a mille trois cents ans dans cette zone. Avec le plongeon dans l’obscurité, la température a brièvement chuté, désorientant oiseaux et insectes par la nuit soudaine.

ENTRE 50 000 ET 60 000 SPECTATEURS

L’éclipse a démarré peu après l’aube : l’ombre de la Lune a commencé à s’étendre sur le parc national de Garig Gunak Barlu, à environ 250 km à l’est de Darwin. L’ombre lunaire a ensuite filé plein est, à travers le golfe de Carpentarie, avant de retrouver la terre australienne, au-dessus de l’Etat du Queensland (Nord), un des rares endroits d’où pouvait être admirée cette union entre le Soleil et la Lune.

Selon le gouvernement du Queensland, entre 50 000 et 60 000 personnes s’étaient rendues dans la région pour assister au spectacle. Fred Espenak, astrophysicien américain, a expliqué à l’Australian Broadcasting Corporation qu’une éclipse totale du Soleil était un phénomène qui arrive tous les ans, voire tous les deux ans. Mais les éclipses ne sont à chaque fois visible que de moins de 0,5 % de la surface de la Terre.

La rareté du phénomène dans cette partie du monde a conduit plus de douze cents chercheurs japonais à faire le déplacement. Des touristes ont observé le phénomème du pont de bateaux de croisière sur la mer, d’autres à bord de montgolfières suspendues dans les airs.

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