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Aux Comores, des élections démocratiques ou un professionnalisme politique ?

La démocratie comorienne subit de ‘’plein fouet’’ ces dizaines d’années, ce qui est connu par tout le monde. Tout le monde parle du droit, de la santé, de la paix, de l’économie, de la politique… mais seuls les médecins parlent de la santé, les économistes pour l’économie, les politiciens pour la politique. Ce qui se passe aux Comores de tout le monde et de personne est déplorable. Les politiciens déchus depuis des années ferment les yeux. Et les contentieux électoraux s’accumulent. Dans les primaires c’était le décomptage et maintenant un véritable coup infernal à notre démocratie dont on n’accuse point les autorités, moins les inconnus partisans d’avoir voulu sombrer le pays. Mais on demande plus à la cour constitutionnelle. Revoir notre système électoral ou adopter la réélection partielle à la tournante?

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Notre société peut se dire démocrate mais elle n’est point gouvernée démocratiquement. Chiffonnait dessus par des faux-politiciens, la démocratie comorienne n’a que des dispositions antidémocratiques. On n’est plus une démocratie telle qu’on l’entend et telle la constitution l’avait prévue. Et le peuple est contraint à sa volonté. L’ancien président Sambi a fait la mauvaise leçon en 2010. Aujourd’hui ce mimisme se veut conspiration. Contentieux électoraux ou défaite inavouée ? Le peuple est encore soumis aux volontés du politicien. Ce dernier veut nous faire croire que la démocratie serait un mécanisme et un modèle qu’on peut porter or que c’est comprendre ses expériences et surtout faire son histoire des réussite et des préversions.

Au-delà des conceptions sociologiques ou et politiques, la société civile voudrait corriger. Et le rôle des fractions politiques serait de s’allier dans un pacte de stabilité permanant, des élections démocrates et transparentes plus important qu’un pacte contentieux. Et un compromis qui jusqu’à présent ne fait qu’une séquelle gauchiste serait à censurer. La maturité du peuple doit s’affronter aux discours politiques. Donc, réorganiser des élections partielles est une manie démocratique ou de réinventer la politique ? Un débat non consensuel mais contentieux.

N’ayant d’aucun respect à nos valeurs et à la démocratie, les inconnus partisans s’acharnent contre tout pour gagner le pouvoir. Quoi qu’il puisse bien y avoir des raisons objectives pour le cas d’Anjouan, cela ne rend pas les élections plus démocratiques. Mais d’autre part, discrimination apparente de ce scandale pourrait théoriquement, au contraire, profiter à ceux dont les voix vont être désormais de moins en moins entendues.

Un nouveau manœuvre du politicien déchu met le citoyen des Comores en danger.
Acceptée la défaite d’une démocratie erronée serait-elle mieux que la corriger ? Quand les divergences politiques seront enfin écrasées par la volonté du peuple ? Le suffrage universel gouverne et légitime notre pauvre démocratie. Démocratie ? Oui, car l’élu gouvernera. Démocratie ? Oui, car des dirigeants élus démocratiquement ont pourtant gouverné dictatorialement. Ce suffrage les a démocratisés quand même tant des inaccomplissements de la démocratie.

SAID Omar Salim, Étudiant en droit à tana

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