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Aux jeux du chef d’état d’état-major, la fraude est grotesque

Contribution : Il faudrait oser le dire. Si depuis hier la CENI observe un silence monacal, les résultats gelés, C’est à cause du chef d’état major qui s’y oppose énergiquement. Il reconnait qu’il lui est impossible de couvrir des magouilles dans un processus sabordé.

Alors que le mot d’ordre des 11 candidats de l’opposition ‘’casser les urnes autant que possible’’ a eu un succès retentissant, C’est la douche froide du coté de la mouvance présidentielle lorsque le chef d’état major s’est entretenu in extremis avec Azali, président sortant, pour lui convaincre de « ne pas commettre une erreur de plus ». La rencontre a eu lieu après la déclaration commune des 11 candidats opposés, déclarant illégitime le gouvernement en place.

Sitôt faite, l’on dénombre une centaine d’urnes saccagées, soit 1O % sur les 731 bureaux de votes repartis sur les 3 iles.
Et puisque la majorité des urnes qui ont échappées à la vindicte populaire doit le salut grâce a l’intervention musclée des forces de l’ordre, l’on se demande quelle manière bête de les sécuriser loin des bureaux des votes avant le dépouillement ? Le code électoral est clair : les résultats issus de ces bureaux de votes sont automatiquement invalidés. En conséquence, le boycott de l’opposition à impacté le processus puisque seulement au plus 45% des bureaux de votes seraient comptabilisables malgré aussi les fraudes. Il suffit de prendre en compte le taux d’abstention pour se rendre compte qu’on se situe autour des 20 %. Le même taux de participation lors du referendum.

Ce quiproquo de caisses embarquées sans dépouillement met Azali dans une situation quasi indéfendable. Sachez bien que c’est ce qui est a l’origine du droit de surprise effectués par le chef d’état major qui s’est rendu in extremis au chevet d’Azali sitôt la rue s’est embrasée ,empêchant les urnes d’être acheminées au palais du peuple .

Au cœur de cette élection de tous les dangers, l’on sait aussi qu’Azali n’en revient pas à cause cette visite éclair de Youssouf Idjihad. C’est dur pour Azali d’imaginer que c’est le même chef d’état major qui lui fait obstruction, lui demandant d’interrompre le processus électoral. On se souviendra qu’en 2016 ce même haut gradé à fait irruption Manu-militari au palais du peuple ordonnant à la Ceni du même Djaza de proclamer la victoire d’Azali et ce malgré des fraudes massives indescriptibles.

Suite à cette rencontre, l’intervention du directeur de campagne d’Azali montre que tous les voyants sont au rouge. Le désarroi dû à une fraude électorale mis au grand jour et qui à viré au fiasco lui a pris au dépourvu. « Le chef d’état major ne s’est pas emparé du pouvoir, peste t-il ». Certes, mais il aurait demandé la suspension immédiat du processus électoral pour éviter une guerre civile. Il craint qu’une frange de l’armée prenne position pour le candidat campagnard lui aussi un ex chef d’état major.

Que dire qu’au lendemain des élections, Azali le fureur est devenu la proie de l’observatoire des élections dont le communiqué est incisif, des médias nationaux et internationaux et bientôt des observateurs internationaux dont le rapport va briser le silence de la communauté internationale.
C’est pour ainsi conclure que du moment que le courant ne passe pas entre Azali et son chef d’état major, la grosse frayeur ce n’est pas un malaise vagal même si le dictateur transpire des sueurs froides. C’est de refaire des élections sous un gouvernement de transition et un ceni revigoré.

Par Cap Patrie

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2 commentaires sur Aux jeux du chef d’état d’état-major, la fraude est grotesque

  1. Des généraux,des colonels et des commandants nommés mais ne se sont jamais montrés spirituellement ni sur un terrain mais contre le peuple pacifiste qui crie le hold-up.
    Nos militaires sont là pour protéger ceux qui sont au pouvoir et mater ceux qui sont contre.
    Merci et vive le peuple meurtrie par ce régime.

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