LA COURS CONSTITUTIONNELLE CADAVEREE PAR AZALI
Le moindre à dire Azali a son mentor. Le pire, il porte sur son dos le manteau d’un dictateur Zao avec son nouveau tube « avec Azali, tous les institutions cadavérées ». De l’organe de lutte anti-corruption en passant par la CENI et celle sensée faire le bilan de 42ans d’indépendance, tous sont estampillées CADAVEREES.
Et Puisque depuis le 12 avril l’exhibition en boucle d’un mort a la télévision nous fait froid aux yeux, constate-t-on tout d’abord la mort en série de 4 institutions depuis 2ans que la dictature a tissé son nid à beit salam. Devant ce cadavre de trop, s’il ne s’agissait pas de la haute juridiction du pays mais plutôt de la haute autorité du pays, les questions auraient été faciles à poser.
Déjà on a l’arme du crime : l’article 12-3 dégainé par Azali.
Le mobile du crime, la préméditation, à qui profite le crime nous intéressent autant que la situation exceptionnelle – du légitime défense- défendue par me Baco, Larifou, Abdou el Wahab et consorts.
Qui croire ?
– les arguments fumeux des experts qui nous brulent les tympans.
-Le vandalisme juridique de ceux qui mettent en avant les 104 % pour dévoiler la corruption qui règne au sein de cette institution sans estimer que le mal vient surtout du corrupteur et de celui qui profite toujours du crime ?
-Le vantardisme incroyable de l’avocat Abdou el wahab Msa Bacar qui vend le rêve de l’article 12-3 qui selon lui, est un panaché d’une jurisprudence du H.C.C Francais en son article 16 ?
Ici il a pris tous les soins de ne pas rendre publique les raisons exceptionnelles pour lesquelles le président s’est permis de faire usage de l’article 12-3.
En effet, la raison de la levée de ce bouclier juridique n’est pas à trouver dans un manuel de droit mais plutôt à chercher dans l’ivresse du pouvoir. Plus le degré de l’ivresse du pouvoir est élevé, plus le degré intellectuel diminue jusqu’ à faire échouer face à un élève du secondaire
Franchement, le simple fait qu’un sujet du prochain BEPC serait tiré de cette article 12-3, va nous conduire à avoir beaucoup de juristes qui vont échouer à cet examen.
Voici le sujet : une situation exceptionnelle résultant d’une négligence personnelle n’est-elle pas un acte intentionnel ?
Le gouverneur de Ngazidja et d’Anjouan ont désigné leurs représentants au sein de cette cours. Seul les pro Azali se sont révélés spéculateurs , refusant de se conformer à cette exercice afin de légitimer un coup d’état institutionnel .cette mise en scène nous renvoie en direct de la guerre de sarkozy en Libye : Azali a envoyé des terroristes prendre en otage cette cours , simulant le chao pour lui permettre d’intervenir afin de pulvériser une institution qui gêne sa démarche vers une république mitsoudjecratique .
Apres tout, soyons réaliste. Dans un accord négocié Azali n’a pas hésité à faire de Djaza une matière bio-recyclable dans son laboratoire pour fabriquer une victoire aux élections à venir.
Par Cap Patrie
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