Pour Azali Assoumani, les menaces verbales sur les journalistes, sont de bonne guerre. En effet, il estime que lui-même en est victime des dérives verbales mais ce n’est pas pour autant qu’il envisage de porter plainte. « D’ailleurs je ne vais jamais l’envisager » que ce soit pour calomnie ou diffamation aurait-il dit aux journalistes conduits par Toufeyli Maécha du journal Masiwa et Anziza Mchangama de Rfi.
S iles journalistes comptaient sur le chef de l’Etat pour en finir avec la pression permanente, ils peuvent repasser. En revanche, Azali Assoumani aurait déclaré que les agressions physiques ne seront plus jamais tolérées. Le locataire de Beit-salam dit avoir de l’estime pour le travail abattu par les journalistes dans des conditions précaires mais il s’insurge contre les « animateurs de toirab » qui s’improvisent journaliste du jour au lendemain. Il souhaite par conséquent que cette anarchie prenne fin et que chacun assume ses responsabilités.
Ce président vit dans le moyen age.
En effet, avec internet il y a des métiers qui naissent et d’autres qui disparaissent, le journalisme comme on l’a connu dans le passé fait parti de ceux qui vont changer ou il a déjà changé.
L’époque où les régimes despotiques se fabriquaient des journalistes zélés qui écrivent ce que le régime lui dicté est révolue.
Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, tout le monde peut écrire et
informer le monde entier que vous soyez docteur,pecheur, animateur de toirab et que sais je encore.
Azali et ses petits katibous peuvent avoir la nausée mais la révolution est en marche et personne ne l’arrêtera.
Notre président est omniscient .