Une très belle ironie. Le chef de l’État comorien Azali Assoumani dénonce avec fermeté les violences policières aux États-Unis où la mort d’un noir tué par des policiers blancs suscite une colère noire de la population.
«Les violences policières doivent cesser. L’usage de la force ne doit être ni abusif, ni excessif. Je me joins aux milliers de citoyens qui réclament justice», a-t-il tweeté ce mercredi matin. Cette position du chef de l’État comorien est tout une ironie. Aux Comores, descendre dans la rue pour manifester est devenu dangereux. Les forces de l’ordre font usage d’une violence excessive. Beaucoup de citoyen sont soit blessé par balles soit roués de coups. Plusieurs personnes croupissent dans les prisons sans jugement depuis plus d’un an. Ce sont les voix discordantes à sa politiques qui paient le lourd tribut. Mais quand même il soutient les américains qui réclament «justice».
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