Azali et la mouvance, en naufrage

Contribution: « Egwa ndzima », c’est une devise en deux mots. Elle suffit pour un programme du candidat de la mouvance présidentielle. Les pros-Azali, se foulent pour charger l’autre camp, en l’indexant de dépourvu de programme. Toutefois, les comoriens, même ceux dont les encéphales sont rouillés par les « totems de Pemba » veulent connaitre le programme du président, mensongèrement sortant et réellement en exercice. Qui ne sait pas que ce camp dans lequel abritent certains TGV de l’Etat (Très Grands Voleurs de l’Etat), se repose sur les tricheries et le chaos, en cas d’échec inscrit. L’homme à la devise « Egwa ndzima », n’est ni à son premier ni à son deuxième slogan comble de la ridiculité. Houmed et ses archives de 2016 « kopvo pvira, washindwa, namware mapvi… », a une bouche si légère et si glissante… Passons.

« Sitti Farouta, l’échec de son camp »

Trois ans de mandat, début duquel, quelques dizaines de milliards de fc sur table, hérités du pouvoir précédent, héritage de la vente des passeports comoriens à des étrangers, mais plus vendus que dans le pouvoir précédent… Et pour opium, le président Azali et ses proches se reposent sur les tronchons de route, l’électricité à la pipette, la démolition de l’hôpital, et j’en passe. Les comoriens attendent des explications sur les 14 milliards chapardés par le chef de l’Etat Azali, selon Sitti Farouata, femme de confiance du candidat de la mouvance. Ces comoriens s’interrogent sur la candidature de cette femme à la voix trempée de larmes… avant que cette affaire ne soit pas résolue. Des mégas meeting, y’en a eu tant. Surtout quand les moyens de l’Etat, les billets de banque parmi lesquels certains à la couleur vile… sont mobilisés pour sauver un candidat mis à l’agonie par son peuple souffrant. Le peuple a compris. Passons.

« Ce qu’il pense réellement »

La peur fait dire au candidat du pouvoir ce qu’il ne voudrait pas dire en temps normal. « Sha mdzima hwenda mbwani, na yehenda hudjana hindru ». Le début de la mégarde se dessine. Pour Sambi, il fallu trois ans pour que le candidat Azali, dise que le président du parti Juwa qu’il a mis en taule comme récompense, ne servait à rien pour son élection en 2016. Mais la mouvance présidentielle, c’est au cours de son meeting à Matsamiouli que ce club a reçu sa dose d’inadvertance. Le candidat Azali, a été clair que cette mouvance ne lui sert à rien. L’expression « Shamdzima… », Illustre l’ insignifiance de ce club. Ainsi, comme il prend, « onze candidats contre un, qui n’est autre que lui » kafa bo mouvance. Il est temps que ces hommes et femmes, pensent aux saladiers et aux thermos pour leurs éventuels séjours à Dawedju alias Ritaj2, si par malheur, leur candidat arrive encore une fois au pouvoir. Passons.

« Onze candidats contre un. »

C’est faux. Ne vous laissez pas emporter, peuple comorien. Non, c’est un peuple contre un groupe. Donc onze candidats qui ont osé se présenter. De l’autre coté plus de onze qui n’ont pas osé se présenter par peur… Du coup ils se sont rangés du coté des armes, de la prison, des billets de banque… en sommes de la terreur et l’achat des consciences. La mouvance présidentielle, comme Houmed l’a dit sans se rendre compte car le « livre saint agit », la mouvance est un ensemble de 25 mini-partis et quelques dissidents des leurs… Ne sont-ils pas plusieurs partis si faibles et méconnus que les onze candidats, parmi lesquels des indépendants ? Remporter les élections dès le premier tour est le seul moyen pouvant faire perdurer la tyrannie au pays de salamalec. Cela ne peut être possible sans triche ou entreprendre le déluge dans un pays réputé de tranquillité et dont le peuple ne cède pas aux provocations d’un chef d’État despotique.

Said Yassine Said Ahmed /fb