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Azali nous ment sur toute la ligne

Opinion libre: Je refuse de croire à une émergence qui envoit les signaux d’une dictature, des détournements des biens de l’Etat, de la mise à mort des institutions judiciaires et du maintien du peuple dans la faim, la précarité et la terreur.

Je refuse de croire à un Président qui se déstabilise à une année d’un mandat de cinq ans avec une gourmandise avouée de s’attribuer encore plus d’une dizaine d’années à ses risques et périls comme si c’était le messi d’une mission dont il est le seul à voir le secret.

Je refuse de croire à un homme qui cache mal son sectarisme au détriment d’une île où il s’appuie sur des hommes mentalement légers, des arrivistes notoires et des courtisans à outrance.

Je refuse également à croire à une opposition incapable de dresser le peuple contre la dictature, qui se terre, qui bricole et qui est incapable d’inquiéter ses boureaux.

L’affaire ABDALLAH AGOI est une censure des médias libres. Et dire qu’il existe un organisme de regulation de la presse nationale. Un machin, CPNA, que sais je!
Les 29 citoyens violentés, violés et humiliés pour n’avoir pas avec eux leurs cartes d’identité, le journaliste giflé par le Ministre de l’Intérieur; encore rien alors que le pays a ratifié toutes les conventions des droits humains.
L’humiliation que subissent la population de Ndzouani et le gouvernorat reste un non événement. Que comprendre les nombreuses fois où les coupables voient se dérouler à leurs pieds les tapis par leurs victimes. Je n’en reviens pas!

D’où tirons nous notre légitimé de citoyen, d’élu du peuple, de parti ‘opposition, d’homme tout court?
Nous autres refusons de nous taire et d’être complice par notre silence du non droit et des tentatives d’imposer le pouvoir despotique par la négation de la démocratie.
Créons les conditions de stopper la folie de l’enfant de Mitsoudjé.

BEN ALI

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1 commentaire sur Azali nous ment sur toute la ligne

  1. La mendicité est-elle une solution pérenne pour prétendre à une émergence ?

    Un pays ne se fera pas d’un coup. Mais il se construit au fur et à mesure à petit pas. Cependant, un changement de mentalité est nécessaire pour prendre le chemin d’une émergence. En effet, une personne ne peut vivre sous les ailes de quelqu’un, ne parlons pas un pays. Celui-ci, ne doit pas bâtir sa richesse en faisant la Manche.
    D’abord, nous devrions prendre conscience qu’un pays avance lorsque les mentalités évoluent. Car, les bonnes idées sont les sources du changement. Et pour qu’il y ait un changement, chaque comorien doit renoncer à certaines choses. Par exemple, la population doit accepter que la justice est un moyen de réduire la violence au sein de la société. Celle-ci, c’est à dire la justice n’est pas destinée à une catégorie de la population mais plutôt pour protéger l’ensemble des citoyens. Il faut également prendre conscience que les biens collectifs appartiennent à tout le monde. Et ils devront impérativement être protégés.

    Ensuite, celui qui veut réussir et qui se met au travail doit être encouragé par les autorités. Il ne doit pas être piétiné s’il respecte les règles communes. Par ailleurs, il faut lui faciliter la route à partir du moment où il a la bonne volonté de réussir. Sans être Rawlsien, les autorités comoriennes devraient adopter un système politique fondé sur la sociale démocratie.
    En d’autres termes, un régime libéral mais pas le libéralisme sauvage auquel il ne respectera pas ceux qui sont mal positionnés dès leur naissance. Ce régime permettra de renforcer la justice stricto sensu. Car, ceux qui vont investir leurs biens doivent être en mesure de pratiquer leurs affaires. Et ceux qui n’en ont pas hélas, doivent d’une part se sentir mieux protéger. Et d’autre part mieux les aider à trouver leurs moyens d’existence. Il faut noter que tout cela, ne se fera jamais si le système éducatif reste tels qu’il est. D’autant que ce dernier (l’éducation) continue à produire des inégalités mais à une moindre proportion.

    Enfin, si en Occident l’école fabrique des inégalités chez les jeunes. En Afrique, notamment les Comores ce sont les pouvoirs charismatique et les carnets d’adresses qui produisent les inégalités. Sachez qu’un comorien préfère avoir un père ignorant mais très connu plutôt qu’un père instruit mais moins connu. Car, il est très facile de décrocher un poste ministériel en ayant un père connu d’un président qu’une personne méconnue du grand public mais capable de faire ce dont le pays a besoin. C’est ainsi que KIKI se trouve à la tête d’un ministère régalien alors qu’il n’a aucune notion de sécurité intérieure ni de droit public. Mais, pour le despote Azali, KIKI est un natif de la capitale et en même temps il connaît la notabilité de Moroni. Comment voulez-vous un prétendu développement tout en mettant des crétins au sommet du pouvoir? D’autant plus qu’un sot ne crée rien puisqu’il n’a aucune source d’intelligence pour produire. Mais, il est là parce que son père ou on grand père fait le lèche botte chez un dirigeant.

    Il faut dire qu’un comorien parle rarement de ses exploits. Mais plutôt ceux de ses ancêtres. Beaucoup, n’ont rien à dire publiquement que d’évoquer ce qu’il a fait son grand père, son père et éventuellement son oncle. Bon nombre de comoriens ne cessent de dire que mon grand-père était un tel ou mon père sans le courage de dire que je suis un tel ou mes enfants sont tels. Il est temps que cette mentalité change. En effet, ce changement pourrait inciter les gens à se forger une personnalité. Si, nous ne sommes pas capable de s’inventer de nos propres efforts nous irons après chercher ceux de nos parents. Or, pour se faire un chemin, il faut d’abord éclipser celui qui a été battu par nos parents. En effet, celui qui use les noms de ses parents pour se faire un nom, il ne pourra jamais se faire lui même une place.

    Pour conclure, même si les Saoudiens nous lèguent les 1000 milliards de dollars de leurs réserves, nous ne pourrons malheureusement émerger. Car, notre mentalité constitue un handicap pour notre développement. Il est urgent de revoir notre comportement afin de se réajuster petit à petit.

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