A l’âge de 12 ans, je me suis dit que je ne chercherai jamais à devenir président des Comores. Je pensais que c’est la plus grande tâche. Devenir responsable de milliers de gens n’est pas facile. Mais hélas ! Peut-être je n’avais pas raison.
Si présider un pays se résume sur la présence dans les funérailles, les mosquées, organiser des grands meetings, menacer et mépriser son peuple; éliminer, se moquer et emprisonner ses opposants ; se rendre dans des petites cérémonies culturelles comme les kiso, djeleo; promettre le paradis et nommer mes ami( es), tsidji dhulumu. J’aurais pu tenter de faire carrière politique.
Ali Mbaé
Réagissez à cet article