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Azali prononce l’arrêt de mort de la Cour Constitutionnelle

Comme on le doutait, c’est désormais chose faite. Le président Azali Assoumani vient de signer un décret pour transférer les pouvoirs de la cour constitutionnelle à la cour suprême.

En attendant les explications des experts en la matière constitutionnelle, plusieurs personnes crient au « coup d’Etat institutionnel ». Ali Mmadi journaliste indépendant parle d’un « deuxième coup d’État d’Azali ».
L’info est donnée par la télévision nationale.

La présentatrice du journal de 20h a parlé en bref ce transfert de pouvoir mais n’a pas lu le décret en question. L’on se demande donc si ORTC a eu le fameux decret ou juste l’info chuchotée directement depuis Beit Salam ?

Que pensez-vous de cette décision ? Est-elle constitutionnelle ou anticonstitutionnelle ? Est-il vrai que Azali a franchi la ligne rouge?

Apres avoir eu cette information, j’ai appelé le ministre de l’intérieur et de l’information porte-parole du gouvernement qui a confirmé la décision. Kiki a ainsi ajouté que « la constitution est claire et le président de la république a le pouvoir de prendre cette décision par décret ». A vous les juristes.

Ortega Abdou Hassani

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3 commentaires sur Azali prononce l’arrêt de mort de la Cour Constitutionnelle

  1. Chère opposition comorienne , le temps n’est plus au discours de la raison car rien ne peut raisonner ce dictateur villageois d’Azali . Le temps est désormais aux actes pour faire échouer ce fou président . Azali a franchi la ligne rouge donc des jours sombres attendent les comoriens , il est impérative de faire en sorte que ce fou président quitte ce pouvoir quelque soit les moyens à recourir ,en particulier par la force , la seule issue possible pour ce voyou de président .

  2. VOILÀ LE COUP D’ÉTAT REDOUTE.

    Sous les yeux de l’opposition et de du Machin communauté internationale, le despote Azali assoumani Mugabe a dissout la cour constitutionnelle. Cette dissolution est le putsch de trop. D’autant qu’un référendum est en cours de préparation afin de prolonger le mandat du dictateur jusqu’à sa mort en 2030.
    Dans quelle mesure un référendum s’organisera sans une cour constitutionnelle, qui n’est autre que que le juge du référendum ?

    D’abord, elle est le juge du contentieux électoral et référendaire. Or, en cas d’absence de la cour constitutionnelle qui validera le référendum ?
    Il faut noter que celle-ci veille à la régularité de l’élection du président de la République et les opérations de référendum, dont elle proclame les résultats.

    Par ailleurs, cette institution est très primordiale dans la mesure où ses décisions ont de l’autorité de la chose jugée.
    En d’autres termes, aucun recours n’est possible et ses décisions s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. C’est ainsi que le dictateur a pris l’initiative de faire disparaitre la cour constitutionnelle sous la passivité de l’opposition.

    Il faut dire que si l’opposition laissait ce deuxième coup d’état se reproduire, le dictateur irait jusqu’à 2030.Par conséquent, la force vive du pays doit impérativement bloquer le pays tout en entamant une procédure juridique afin de faire échec à ce coup d’état institutionnel.
    Il est donc, urgent de saisir le juge du référé afin d’annuler rapidement ce décret. En effet, celui ci ne rentre pas dans les domaines réservés au président de la République. Vous devriez saisir toutes les juridictions locales avant de saisir les instances internationales dont font partie les Comores. Sachez que l’existence d’une cour constitutionnelle est fondamentale dans un pays de droit. C’est pour quoi sa dessolution est une atteinte manifeste d’un principe fondamental.

    Bref, unissez-vous et attaquez en interne et en externe pour faire capoter son projet de 2030. Sinon, le dictateur fera son référendum sans juge afin de le truquer. Le moment est venu pour l’opposition de dire non. Malheur au secrétaire général de Beit Salama. Cet ancien professeur de littérature negro africaine et proche des idées de saliman roushdi fait le contraire de ce qu’il disait en cours.

  3. En attendant de voir clair sur ce fameu décret transferant les pouvoirs de l’actuel Conseil constitutionnel à la Cour Supreme,sans hésitation aucune je peux affirmer que même provisoirement,ce transfert est anti constitutionnel car la constitution n’a pas été modifiée .Le Chef de l’Etat n’a qu’à mettre en application les recommandations des assises et changer la constitution.

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