Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières formellement vient d’être adopté au Maroc, lors de la conférence intergouvernementale de Marrakech. Le Président de l’Union des Comores, présent à cette conférence s’est réjouit d’avoir apporté sa contribution pour l’adoption de ce Pacte Mondial.
Lundi dernier, le document final de la Conférence intergouvernementale des Nations Unies chargée d’adopter officiellement le Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières est adopté. Il a été donc approuvé, sans aucune objection à l’unanimité par 164 États prenant part à la Conférence, dont les Comores. Le président de la République, Azali Assoumani, se dit heureux d’avoir apporté sa contribution pour l’adoption du « Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». « Ce Pacte Mondial sur les migrations sûres permettra d’apporter une réponse collective, responsable et robuste à l’un des plus grands défis de ce siècle, la question migratoire », déclare Azali Assoumani.
Le chef de l’Etat comorien traduit sa présence comme, non seulement son attachement au multilatéralisme et aux principes de la charte des Nations Unies mais aussi toutes ses ambitions collectives et surtout la vision globale pour le développement, la paix et la sécurité, notamment à travers la mise en œuvre de l’Agenda 2030. « La mise en œuvre effective de ce pacte, ne deviendra réalité que si nous faisons le choix du pragmatisme, de la responsabilité et de l’abnégation », préconise-t-il avant d’ajouter que son pays qui a eu l’honneur et le privilège de coordonner la position de l’Afrique et d’en être le porte-parole durant les négociations intergouvernementales à New-York, « endosse pleinement et avec responsabilité le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Nous en appelons à sa mise en œuvre rapide, y compris en renforçant les capacités des Etats Membres, en particulier ceux des pays d’origine des migrants».
Les dispositions extrêmement importantes de ce pacte, afférent au partenariat, au dialogue, à la coopération internationale et au financement, vont refléter les enjeux majeurs et apporter les réponses adéquates, pour créer un environnement propice, indispensable pour assurer la mise en œuvre des 23 objectifs et des engagements du Pacte, le tout en synergie avec l’agenda du développement durable à l’horizon 2030 et du Programme d’action d’Addis-Abeba.
Ibnou M. Abdou / LGDC
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