Tribune: Le président Azali Assoumani, a exprimé la semaine derniére son soutien envers le juge Omar Ben Ali qui a libéré un violeur d’une fillette de 12 en le nomant président de la cour d’appel de Moroni, en pleine tourmente depuis la révélation d’une vague accusations des viols qui pèsent contre les petites filles comoriennes moins de 12 ans.
Le résultat de son allocution diffusé le jour de la fête d’Indépendance est de nomer celui qui favorise le viol des mineurs au palais de la justice, président de la cour d’appel de Moroni. On comprend que le président se moque de la population comorienne plus particulièrement aux victimes de fléau.
Azali ne fait pas grand-chose. Presque rien. Et pourtant, on a l’impression qu’il dit tout. Enfin, les masques tombent. L’hypocrisie d’Azali Assoumani apparaît au grand jour. Pour une fois, on le voit montrer son vrai visage.
Pour une fois, on est cette mouche sur le mur, celle qui passe inaperçue, mais ne laisse rien lui échapper. On se sent un peu comme si on avait assisté à une scène extraordinaire, celle du défoulement collectif d’une bande de leaders du groupe criminel intitulé CRC à bout de nerfs.
Ils le nieront, bien sûr. En réalité, on ne saura jamais précisément ce qui s’est dit dans les salons feutrés du palais de Beït-Salam. Le monde ne retiendra qu’une seule réponse : vous êtes comme ceux qui violent ces pauvres petites enfants.
Devant un parterre de journalistes, Azali Assoumani a été questionné sur les viols qui subissent les mineurs ces 4 dernieres années. Le président de la République a donné sa reponse en donnant le juge Omar Ben Ali un cadeau le poste du président la cour d’appel de Moroni.
De cette nomination, la population comorienne se rappellera d’une décidion où des leaders ne disent presque rien.
Ali Abdallah
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