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Blaise offre un véhicule « piégé » à Sanogo : L’engin explose avec le Lieutenant Koné

Un véhicule blindé, gracieusement offert par Blaise Compaoré à son cadet, le capitaine Amadou Haya Sanogo n’est pas arrivé à destination. En cours de route, l’engin explose avec son conducteur, le lieutenant Bouakar Koné évacué sur Bamako par un hélico de l’armée burkinabé avec plusieurs fractures et des traumatismes crâniens. S’agissait-il d’une tentative d’assassinat programmée ?

Après les événements du 30 Avril qui ont opposé les « bérets rouges » aux « bérets verts », de nombreux observateurs supputent que l’ex junte militaire, avec son chef n’est pas totalement à l’abri d’une autre tentative d’assassinat. Loin s’en faut. Le Capitaine Sanogo lui-même l’a compris au dépend de l’un de ses plus proches hommes forts. Le Lieutenant Koné qui a failli laisser sa vie pour un véritable cadeau empoisonné..

En effet, pour une énième fois le capitaine Sanogo vient d’échapper à une autre tentative d’assassinat. Savamment montée. Et digne d’un film d’action. Dont le scénariste n’était autre que le principal médiateur de la crise malienne, le capitaine Blaise Compaoré, président du Faso. En outre, il n’est un secret pour personne, depuis l’ouverture des médiations pour un retour à la vie constitutionnelle normale, le président du Faso est en contact permanent avec le capitaine Sanogo.

Histoire de le mettre à l’abri de tout attentat, Blaise propose au frangin, un véhicule blindé flambant neuf, pour qu’il soit mieux sécurisé. Un cadeau, naïvement accepté par l’homme fort de Kati, qui s’est trompé sur le compte du club très fermé des « présidents snipers » dont l’un des plus illustres membres n’est autre que le « Zigouilleur de Ziniaré » Blaise Compaoré.

Ne se doutant de rien, (d’ailleurs, il est de coutume qu’un cadeau ne se refuse pas) Sanogo, pour faire acheminer son cadeau présidentiel, envoie par vol un de ses hommes de confiance du nom de Bouakar Koné, lui-même nouvellement promu capitaine et numéro trois de l’ex junte. Mais le cadeau était empoisonné. Le véhicule blindé en question était probablement piégé, c’est-à-dire saboté et très finement programmé..

Comme sur des roulettes, l’envoyé dès le jour de son arrivée dans la capitale burkinabé, réceptionne l’engin, avant de prendre la route pour Kati.

Au lieu d’un jour comme prévu  pour son voyage, selon nos sources, le lieutenant Koné aurait pris plus de temps que prévu. Le retard perturba le système monté sur l’engin qui entre précocement en rebours et déclenche. Le véhicule explose avec son conducteur dans les environs de la frontière qui sépare les deux pays.

Curieusement, dans les secondes qui ont suivi l’explosion, un hélico militaire burkinabé surgit dans le ciel et extrait le soldat presque mourant de la ferraille. Ce qu’on peut dire c’est que le lieutenant  Koné est bien miraculeux, car, au regard de l’état désastreux de la carcasse de l’engin, il est difficile d’imaginer que son conducteur soit vivant. Il, s’en est sorti grièvement blessé avec plusieurs fractures.

 

Radoul

SourceLa Dépêche

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