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Brèves du monde: « Si karifanisiha na ntsi. »

Les temps sont durs, la crise frappe de plein fouet même les riches monarchies pétrolières. L’Arabie Saoudite est obligé de vendre les bijoux de famille pour renflouer les caisses. Le fleuron national, l’entreprise pétrolière Aramco a été introduite en bourse. Ce qui a permis de lever 25 milliards de dollars.

Pauvres Saoudiens. Pour obtenir des milliards ils vendent leur joyau. Alors qu’il aurait suffit d’organiser une conférence des partenaires dans une petite salle à Paris pour que les milliards tombent du ciel. La prochaine fois, dans le cadre de la coopération bilatérale, je propose que nous prêtions aux Saoudiens, l’expertise Comorienne en lever de fonds. On leur enverra Msaidie et Amine Souef et soudain les dollars pleuvront à en donner le vertige.

Chez nos cousins Kenyans, la lutte contre la corruption bat son plein. Le gouverneur de Nairobi, Mike Sonko a été menotté et arrêté pour crimes économiques, sur ordre du redoutable Noordin Haji, nouveau directeur des poursuites publiques. C’est le deuxième gouverneur qui tombe sous les griffes du « Monsieur Anti-corruption ».

Fait remarquable, les deux gouverneurs sont issus du JUBILEE, le parti au pouvoir, celui du président Kenyatta. Voilà à quoi ressemble une justice indépendante. Sans oublier, qu’en 2017 la Cour Suprême kenyane avait annulé les élections qui donnaient le président sortant gagnant.

C’est comme si notre Cour annule l’élection d’Azali, ou un procureur engage des poursuites contre des membres du gouvernement issues du parti CRC. C’est ça un daula ya haki. Pas étonnant que le Kenya soit la puissance économique qui domine l’Afrique de l’Est et attire les investisseurs.

Chez nous c’est le contraire. L’une des premières mesures d’Azali était de dissoudre la Commission Anti-Corruption. Au lieu d’arrêter les corrompus, Le parti CRC présente comme candidat à la députation Abou Achirafi, qui a été en prison pour complicité de détournement. Le ministre de l’économie Msaidie est un repris de justice condamné pour corruption.

Said Mohamed Cheikh avait raison kweli « si karifanisiha na ntsi » nous sommes incomparables aux autres pays.

Al Comorya

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