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« Ce n’est pas maintenant que nous avons la communauté internationale derrière nous que nous allons lâcher prise »

Gouverneur d’Anjouan: « Dès le début, nous nous sommes résolument opposés à la révision constitutionnelle. Ce n’est pas maintenant que nous avons la communauté internationale derrière nous que nous allons lâcher prise ».

Salami, conscient que le processus suit son cours, prévient qu’il usera de « toutes les voies légales » pour y parvenir. Entendez par là, des manifestations pacifiques, un droit constitutionnel. Seulement, sur cette « voie légale », des embuscades, et pas des moindres: ces arrestations suivies systématiquement d’une condamnation.

N’en déplaise à certains, cette mode opératoire s’avère efficace pour le régime. Elle réduit au silence les plus rétifs, bon gré mal gré. Alors, comment l’homme fort d’Anjouan compte-t-il s’y prendre à seulement trois semaines du scrutin référendaire ? Que pouvons-nous attendre de la position de l’Union Africaine sachant que le chef de l’Etat Comorien a derrière lui un ministre des affaires étrangères dont la parfaite maîtrise du monde diplomatique ne fait aucun mystère ?

Toufé Maecha

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