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CHN El-Maarouf : Une lueur de sortie de crise se dessine

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Le centre hospitalier nation El-Maarouf semble décoller, lentement mais sûrement. Le tout nouveau directeur général de l’établissement a déjà rencontré les protagonistes de la grève pour tenter de faire marcher l’hôpital à plein régime. Les médecins grévistes sont prêts à reprendre leurs blouses si et seulement si leurs deux confrères, Djabir et Chakour, sont réintégrés.

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Quinze jours après l’installation de Zain-el Abidine à la tête d’El-maarouf, des prémisses d’une sortie de crise se dessinent. M. Abidine a rencontré et le conseil d’administration, et les médecins, ainsi que toutes les autres catégories. « Je devais d’abord m’imprégner de la situation avant d’entamer quoi que ce soit », dit-il. En grève depuis juillet dernier, les médecins seraient prêts à jeter l’éponge « si et seulement si les docteurs Djabir et Chakour sont réintégrés dans leurs fonctions au sein de l’hôpital ». Malgré l’hostilité affichée par le ministre de la santé, le directeur d’El-maarouf pense que c’est chose faisable car « le gouvernement coopère pleinement pour que la situation redevienne normale ».

« J’ai aussi demandé à ce que les agents contractuels soient payés ne serait-ce que cinq mois de salaire sur les sept qu’ils accusent, et cela pour éviter des nouvelles vagues de grève », ambitionne le nouveau directeur, qui dit que l’Etat est prêt à l’appuyer sur les subventions. « Une démarche parallèle qui va nous permettre de démarrer le nouvel an sur des bases saines ».

Selon Zain-el Abidine, un cahier de charges sur l’informatisation des recettes est déjà élaboré. Une des priorités étalées lors de sa prise de fonction. Quant à l’hygiène de l’hôpital, le directeur dit avoir demandé l’aménagement du site d’Itsoundzou pour le dépôt des déchets. Mais aussi, une demande de quotation pour acquérir un incinérateur capable de détruire 150 Kg de déchets médicaux par heure, et qui coûtera 30 900 dollars jusqu’à Moroni, aurait été lancée.

« Le vice-président en charge de la santé est prêt à nous accompagner ». En dehors de tous ces efforts qui semblent naitre, un grand défi reste à relever : le personnel. Avec 519 agents que compte l’hôpital, dont 298 contractuels, force est de se demander si vraiment ils sont utiles surtout quand on connait la mauvaise qualité des services fournis. « Il faudra les identifier un par un, savoir qui fait quoi. Et si nécessaire, procéder à un compactage de ce pléthore de personnel », envisage le directeur.

Toufé Maecha / Hzkpresse

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