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Circulation routière : La fourrière automobile opérationnelle dès ce lundi

La fourrière automobile de la préfecture du centre est inaugurée hier jeudi par le ministre de l’intérieur à Moroni Itsambuni. Les services seront opérationnels à partir du lundi 13 novembre prochain, avec un numéro vert mis à la disposition des citoyens.  

 

C’est au sein de la préfecture du centre que les services de la fourrière automobile vont démarrer. Hier, tard dans la matinée, lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’intérieur a démontré que c’est dans un souci de lutter contre les accidents de la route mais aussi pour une circulation fluide qu’il joint, enfin, le geste à la parole.

 

Dans son allocution, Mohamed Daoudou a expliqué la manière dont les opérations vont se dérouler. Sur le volet amende, le surnommé Kiki a indiqué que les frais vont être réglés à la préfecture où une équipe de cette dernière et du ministère des finances a élu domicile. Après paiement, le propriétaire joindra le reçu à une équipe de la fourrière de qui il obtiendra « un bon de sortie ». Les frais relatifs à l’amende varieront selon que ça soit un véhicule léger, un bus ou un camion, avec une majoration si le délai de garde dépasse les 10 jours.

 

« L’équipe qui saisit le véhicule n’est pas celle qui le restitue. Toutes ces mesures, c’est pour garantir la transparence et lutter contre les passe-droits », assène le ministre de l’intérieur, qui annonce les mêmes services seront disponibles sur l’ensemble du territoire national d’ici le mois de juin 2018.

 

Entretemps, c’est au code de la route que le ministère de l’intérieur va s’atteler. En effet, et le procureur de la République et le ministre sont d’accord sur la vétusté dudit code qui date des années 1960. Certaines « infractions », comme le téléphone au volant, n’y ont pas été tenues en compte, d’où la nécessité de sa révision.

 

Pour ce début, le procureur de la République préconise la souplesse. « Nous devons faire preuve de sagesse et de pédagogie. Au fur et à mesure de la progression, nous n’allons pas transiger », a-t-il prêché devant les policiers qui souvent se laissent emporter par un excès de zèle.   

 

Autre volet intéressant, la garde des véhicules saisis. Les intervenants ont mis l’accent sur la sécurité des automobiles qui ne doivent pas manquer de pièce ou accessoire quelconque au moment de restitution. Pour l’instant, l’on ne peut compter que sur la clôture du site abritant la fourrière aménagé par Moroni Terminal. Quant à l’honnêteté des gardiens, seul le temps nous le dira.

 

T.Maecha/LGDC 

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