Le premier tour de l’élection présidentielle aux Comores aura lieu le 21 février prochain. A 30 jours de cette échéance cruciale pour le pays, comment les candidats se préparent-ils ? Quels sont les moyens qu’ils ont choisis pour séduire l’électorat ? La campagne électorale officielle pour la présidentielle débute ce jeudi 21 janvier.
Coup d’envoi de la campagne électorale aux Comores. Ce matin, le 21 janvier, l’ensemble de l’île de Grande-Comore se réveille sous les affiches des candidats aussi bien à l’élection présidentielle qu’à celles des gouverneurs.
Ils ont 30 jours pour séduire les électeurs, mais pas qu’eux. Il y a aussi les prescripteurs. Les membres de la diaspora, dont 300 000 sont établis en France, n’envoient pas seulement de l’argent à leurs familles aux Comores mais également des consignes de vote. Personne ne saurait vraiment dire dans quelle mesure elles sont suivies.
Néanmoins, certains candidats, tels que le vice-président en charge des finances Mohamed Ali Soilihi, le général Salim ou encore Me Fahmi Saïd Ibrahim accompagné de son allié l’ancien président Sambi l’ont bien compris : cette influence ne saurait être négligée.
Ils ont donc entamé une tournée dans les plus grandes villes comoriennes de France : Saint-Denis en région parisienne, Marseille et Lyon dès ce mois-ci. De simples meetings dans des salles de fêtes mais qui reflètent bien l’engouement pour ces élections dont les précampagnes ont bel et bien commencé depuis deux semaines déjà, à 8 000 km des urnes.
Par RFI
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