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Pas encore de majorité claire dans la future assemblée

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Aucune majorité claire n’a émergé aux Comores après les élections législatives de dimanche. Le parti populiste de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi et celui du chef de l’Etat Ikililou Dhoinine sont dans un mouchoir de poche, selon des résultats proclamés mercredi.

Le camp Sambi, dont les liens avec l’Iran inquiètent une partie de l’électorat, obtient 7 sièges, sans totaliser les trois députés qui seront cooptés par le conseil insulaire de l’île d’Anjouan où son parti, le Juwa, a obtenu la majorité. De son côté, l’UPDC de M. Dhoinine, plus favorable aux entrepreneurs français, a remporté 8 sièges. Les résultats devront encore être validés par la Cour constitutionnelle.

Le reste des élus se répartit entre quatre formations et des indépendants, ouvrant très large l’éventail des alliances possibles.

Il faudra aussi attendre le verdict de la Cour Constitutionnelle dans deux circonscriptions de l’île de Grande-Comores, Bangoi-Kouni et Bacha, où la commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas désigné de vainqueurs.

« Nous pouvions aller jusqu’à vendredi, mais nous sommes allés vite pour ne pas exacerber les tensions », a souligné un porte-parole de la CENI en donnant mercredi les résultats par circonscription, mais sans donner de pourcentage par parti.

Klaxons à Moroni
Symboliquement, l’ancien président Sambi a confirmé son influence sur son île natale d’Anjouan et est parvenu à enlever les deux sièges de la capitale des Comores, Moroni, où sa liste arrive aussi en tête, mais sans obtenir la majorité, des municipales de la ville.

Le taux de participation a été de 73,05 %, « un taux record et sans précédent », selon le président de la Ceni, Djaza Ahmed Mohamed.

En fin de journée, les militants et sympathisants du Juwa ont bruyamment défilé à travers les rues de Moroni.

 

Source:Romandie

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