La Conférence contre la corruption, organisée conjointement par de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (Cnplc), de la Cour suprême (section Cour des comptes) et de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics a eu lieu le lundi à Anjouan. Les représentants de l’exécutif de l’île d’Anjouan ont fait leurs déclarations du patrimoine.
Conscients des attentes de la population, les participants ont eu connaissance des moyens juridiques disponibles (conventions internationales et lois nationales) pour lutter contre la corruption dans le secteur privé et public.
Il a également été question de parler des mécanismes légaux de passation des marchés publics ont également été expliqués. Les échanges au terme de chaque exposé ont été assez animés et nourris de beaucoup de recommandations et de témoignages. Un participant a, par exemple, jugé “aberrant” que la Cnplc continue à “ramasser des déclarations de patrimoine”, si celles-ci “ne peuvent pas être rendues publiques”
Les faits de sollicitation de pot-de-vin ou d’extorsion imputables à des agents de l’État constituent, pour les participants, une question délicate et, aujourd’hui encore, un défi essentiel. Les programmes d’intégrité doivent définir explicitement les mesures à prendre pour relever ce défi. Les pouvoirs publics doivent faire en sorte d’ouvrir une enquête et d’engager des poursuites en cas de sollicitation présumée, de manière à dissuader les éventuels auteurs de tels actes. Les mécanismes de signalement ont pu être analysés de manière à procurer aux entreprises sollicitées les solutions et l’aide voulues.
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