Le mort d’un jeune homme de Bweni a réveillé des soupçons chez certains et créé «la psychose d’une mort organisée». Interrogé après ce décès et sur l’enquête ouverte, le procureur de la République a fait savoir que la cause de la mort de ce jeune homme reste toujours inconnue malgré l’autopsie déjà effectuée. «Nous avons recommandé des nouveaux examens y compris l’échographie pour déterminer l’origine véritable de sa mort», a indiqué Mohamed Abdou.
Depuis deux semaines, les deux localités de Bambao, Vuvuni et Bweni, sont dans le qui-vive. La situation devient quelque peu tendue à la suite d’un problème foncier opposant des habitants de Vuvuni et un habitant de la localité voisine. La gendarmerie s’est interposée pour assurer la stabilité et éviter l’escalade des violences. Apres deux semaines de présence et de médiation pour arracher un terrain d’entente, la gendarmerie s’est retirée. Un cas qui, après le regroupement de certains jeunes de Bweni pour assurer la relève de la gendarmerie, n’est pas resté sans effet. Un jeune a été retrouvé mort au petit matin du vendredi «allongé au sol les mains derrière le dos».
Le mort de ce jeune homme de Bweni a réveillé des soupçons chez certains et créer «la psychose d’une mort organisée». Interrogé après ce décès et sur l’enquête ouverte, le procureur de la République, Mohamed Abdou, a fait savoir que la cause de la mort de ce jeune homme reste toujours inconnue malgré l’autopsie déjà effectuée.
Enquête en cours
«Nous avons recommandé des nouveaux examens y compris l’échographie pour déterminer l’origine véritable de sa mort», a-t-il indiqué. Dans la première autopsie, certaines égratignures étaient visibles sur l’épaule du défunt sans laisser apparaitre des blessures volontaires évidentes. Le chef du parquet n’écarte aucune hypothèse. «L’hypothèse accidentelle n’est pas exclue», affirme-t-il.
En ce qui concerne le blessé, transféré à l’hôpital, malgré son cas jugé grave, le procureur annonce la poursuite des interrogatoires. «Le blessé sera interrogé, au moment où il sera en mesure de répondre aux questions», explique-t-il. Le procureur fera ensuite savoir qu’une enquête est en cours et les auteurs subiront les sanctions qu’ils méritent. Ainsi, il fera appel aussi aux habitants de Vuvuni qui ont déserté le village de rentrer chez eux. «Je leur garantis que les forces de l’ordre seront là pour justement les protéger». Le procureur de la République a aussi indexé certaines autorités dans ces affaires foncières qui sont en grande partie à l’origine des confits inter-villageois. «Le gouvernement doit aussi prendre ses responsabilités sur des tels cas», a souligné le procureur.
Bahya Soulayman / Alwatwan
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