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Contre le travail des enfants : sensibilisation à Ndzuwani

SAMSUNG DIGITAL CAMERAUn atelier de deux jours a réuni, depuis mardi 2 avril à l’Ecole de pêche de Mirontsi, plusieurs acteurs concernés par la protection de l’enfant (juges, gendarmes, maires et préfets), autour du thème de la lutte contre les pires formes de travail des enfants aux Comores.

Dirigé par Ahamada Mbae Ibouroi, administrateur national du Programme international d’élimination du travail des enfants (Ipec), l’atelier s’est attelé cette première journée à présenter la convention 182 de l’Organisation internationale du travail. Les participants ont également beaucoup échangé sur la situation du travail aux Comores, les résultats de l’étude sur les travaux dangereux ainsi que les risques et les dangers que présente chaque catégorie de travail.

L’objectif de cet énième atelier est de faire connaître aux instances concernées qu’il y a désormais une législation en matière de lutte contre le travail des enfants, mais aussi faire connaître cette législation. La convention 182 de la convention sur les pires formes de travail des enfants, adoptée à Genève en 1999, définit ce qui est qualifié de pire forme de travail des enfants et des orientations pour la législation de chaque Nation signataire.

Parmi les mesures que les gouvernements signataires desdites conventions sont censés prendre, il y a celle d’“adopter et mettre en application une législation nationale contre le travail des enfants, en particulier ses pires formes, en veillant au respect de ces droits pour tous les enfants sans exception aucune et à ce que les informations relatives à cette législation soient largement diffusées”.

A cet effet, la Constitution, dans son préambule, évoque “le droit de l’enfant et de la jeunesse à être protégés par les pouvoirs publics contre toute forme d’abandon, d’exploitation et de violence”. Le code du travail dispose à son niveau que “les enfants ne peuvent être employés dans aucune entreprise, même comme apprenti, avant l’âge de quinze ans”.

En 2011, des réformes ont été opérées au niveau du code du travail, de même qu’au niveau du code pénal national, et des dispositions pénales sont prévues dans le code pénal. La sensibilisation au niveau de ces réformes fera l’objet de la deuxième journée de l’atelier, ce mercredi 3 avril.

SM alwatwan

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