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Convention de Rio aux Comores : Un atelier s’est tenu samedi à l’hôtel Retaj

Comment renforcer nos capacités à pouvoir répondre aux enjeux et aux défis du développement par rapport à un monde qui change tous les jours. Les participants à l’atelier de «validation du document national dans le secteur de l’environnement», s’est focalisé sur, entre autre, les points clés, les stratégies et les points importants demandé et sur les risques», selon l’assistant du consultant international, Ahmed Ouledi.


Par Nazir Nazi

La validation du document du projet «Renforcement des Capacités Multisectorielles et Décentralisées pour la Gestion et la Coordination de l’Environnement dans le but d’atteindre les objectifs des Conventions de Rio en Union des Comores» a fait l’objet d’un atelier national, samedi dernier à l’hôtel Retaj. Il s’agit de l’engagement à atteindre les objectifs fixés par les trois conventions de Rio à savoir, la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc), la Convention des Nations unies pour la Lutte contre la désertification (Cnuld) et la Convention des Nations unies sur la diversité Biologique (Cnudb).

Selon le chef de services ressources naturelles et résilience à la direction générale de l’Environnement et forêt, Siradje Mohamed Saïd Mkandzile, ce projet compte répondre au besoin croissant en matière de renforcement des capacités à tous les niveaux en rapport avec les nouvelles architectures institutionnelles, et réduire les lacunes dans le domaine de la gouvernance participative. «Il implique les collectivités décentralisées, en les outillant pour une gouvernance durable des ressources naturelles». 

Poser les jalons
 
Par ailleurs, un accent sera mis sur la sensibilisation du public à l’éducation environnementale, ainsi que sur la valeur stratégique de la «gouvernance décentralisée» de l’environnement mondial par le biais de stratégies nouvelles et améliorées, des démarches régionales en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté. En fait, le projet vise à «renforcer les capacités des autorités comoriennes à prendre des mesures cohérentes pour répondre aux obligations environnementales mondiales», précise Siradje Mohamed Saïd Mkandzile.

Cela s’articule autour des trois composantes principales que sont le renforcement du cadre politique et institutionnel national de la gouvernance environnementale, la décentralisation de la gouvernance environnementale mondiale et l’amélioration de la prise de conscience des valeurs de l’environnement mondial et la gestion des connaissances.

«Ce projet est conçu de façon à permettre un renforcement des capacités multisectorielles pour s’assurer que tous les niveaux et échelles, sont cernés, pour répondre aux objectifs fixés par les trois conventions de Rio». Siradje Mohamed Saïd Mkandzile invite, donc, toutes les parties prenantes, chacune en ce qui le concerne et, notamment, les élus des collectivités décentralisées, de «tout mettre en oeuvre pour poser les jalons d’une nouvelle gouvernance de nos ressources naturelles, dans leurs entités respectives».

A son tour, l’assistant du consultant international, Ahmed Ouledi, a soutenu que ce projet de renforcement des capacités systémiques exigeait des acteurs de se demander si les législations sectorielles et les lois en vigueur, les institutions et le personnel sont adaptés par rapport aux objectifs actuels du pays. «Il y a lieu de se demander si les gens ont eu des formations de base qui peuvent être adaptées».

A l’entendre il va falloir se demander, dans le cadre de ce projet, comment renforcer les capacités à pouvoir répondre aux enjeux et aux défis du développement par rapport à un monde qui change tous les jours. «Nous allons nous focaliser sur les points clés, sur les stratégies, sur les composants du projet, et également sur les points importants qui sont demandé, les risques», devait-il conclure. 

Alwatwan 

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