Moroni, L’Union européenne vient d’apporter son appui encore une fois aux Comores dans le cadre de renforcement des capacités. Une trentaine d’agents venus de différentes institutions nationales vient de suivre pendant deux jours, une formation en gestion de ressources humaines. Les participants se réjouissent, car, pensent-il, cela permettra à l’administration de « mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut ».
A en croire ce fonctionnaire, « on place les hommes qu’il ne faut pas à la place qu’il ne faut pas au moment où il ne faut pas ». Ce qui à se yeux « fait que tous les projets qui sont mis en place aux Comores ne marchent pas », se désole-t-il avant d’ajouter que dans la mesure où souvent on n’a pas les ressources qu’il faut on est obligé de demander l’assistance internationale.
C’est pourquoi l’UE a décidé qu’avant de continuer à nous attribuer des financements pour des projets il faut former et reclasser les ressources humaines afin de permettre les projets en question « d’être exécutés comme il faut et atteindre les objectifs attendus », indique Hassane Youssouf.
Le Commissariat général au plan, des directions des îles et cinq départements ministériels sectoriels sont les institutions visées par cette formation. Il s’agit de « l’éducation, l’agriculture, l’aménagement du territoire, l’économie et les finances publiques », informe Djaé Mdahouma, régisseur du projet APLACO qui est un projet financé par l’UE dont l’objectif est de renforcer les capacités des administrations en charge de la planification, de la programmation et du suivi d’évaluation.
Une grande partie de cette formation a été déjà faite. « L’année dernière nous avons formé 330 agents dans ces différents secteurs et cette année encore, nous allons former plus 300 agents dans ces administration », estime-t-il en ajoutant que cet appui concerne également l’octroi de matériels informatiques et bureautiques.
Selon lui, l’Union européenne va entamer une autre formation dans les semaines à venir en l’occurrence « la formation sur les thétiques de négociation ». Cette formation va impliquer les hauts responsables de ces cinq secteurs récipiendaires cités ci-haut. « C’est une formation pointue », conclut ce régisseur du projet APLACO.
Ibnou Med Abdou (HZK-Presse)
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