Tribune: Un service de communication régionale chargé de la prévention contre le corona, et une agence de communication privée, m’ont contacté séparément ce matin et ont demandé mon point de vue sur le film du médecin au sujet de la pandémie qui frappe de plein fouet la communauté comorienne.
L’agence me demande si je veux bien adresser le film à la chaine internationale ORTC. J’ai répondu par le négatif, et pour cause :
Le film en question risque de transformer des victimes en coupables, la communauté est accusée à tord, car, depuis les mesures de confinement , toutes les salles et mosquées sont fermés, je mets un défis à quiconque pouvant prouver le contraire. Les cérémonies citées n’ont jamais eu lieu. Comme toute communautés, des petits regroupement familiales, ou de voisinage ont eu lieu au début du confinement.
A savoir que, selon les scientifiques, le coronaVIRUS existe en France depuis janvier. Les autorités accusés de n’avoir pas pris les mesures adéquates, risquent prendre une communauté de de bouc émissaires. On est au début d’une crise planétaire l’avenir est incertaine, il faut sensibiliser avec prudence. Ces accusations, risquent bien de faire un sujet de propagande du front National. A Marseille, le médecin reçois des messages d’insultes d’une extrême violences sur les réseaux, on peut comprendre la colère de la diaspora accusée à tord, toutefois, j’appelle à la retenu car ce médecin est pour rien. Il a été très mal informé. l’intention de son message est louable.
Abdourahamane Abdoulhamid
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