Vingt-quatre heures après la découverte de quatre corps dans une citerne dans la localité de Vwadju, le parquet de Moroni a livré les conclusions provisoires de l’enquête. La piste accidentelle est la plus privilégiée.
Alors que les circonstances ayant causé le décès des quatre personnes restaient encore inconnues, le procureur de la république a livré certains éléments de l’enquête. Dans un point de presse tenu ce vendredi après-midi, dans son bureau, Mohamed Abdou est revenu sur ce drame survenu ce jeudi, 23 novembre.
« Pour le moment, nous avons des raisons de croire qu’il s’agit d’un accident. Parce que les corps ne présentaient pas de traces extérieures. En revanche nous n’excluons aucune piste. Une enquête est ouverte, la brigade des recherches procède à des auditions. Nous attendons la fin de celle-ci avant de tirer une conclusion finale », a déclaré le Procureur de la République.
Les trois jeunes hommes, à savoir Said Ibrahim, Samuel Eto’o et Mohamed Farahane, étaient des maçons travaillant dans la zone où les corps ont été retrouvés. Quant à la fille, connue sous le nom de Nasfata Anziz, âgée selon ses parents de seulement 17 ans, était une élève qui résidait à Moroni. Les enquêteurs essaient toujours de connaître les raisons qui ont poussé cette dernière à se retrouver dans cet endroit.
Abdou Moustoifa / Alwatwan
Réagissez à cet article