Dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet, l’anesthésiste qui devait assurer la garde à l’hôpital El-maarouf le jour du décès de Marie Denis Soulaimana, et qui n’était pas présente sur le lieu de travail jusqu’après la mort de la femme enceinte et de son enfant, est actuellement entre les mains de la police judiciaire.
D’autres personnes seront aussi entendues afin de faire toute la lumière sur ce drame qui relance le débat sur les graves conséquences du laisser-aller dans les structures sanitaires.
Toufeyli Maecha /LGDC
Trouvons des moyens de les aider au lieu de critiquer
Amine
Aujourd’hui c’est la goûte qui fait déborder le vase. Nous savons tous, les conditions de travail de notre hôpital de référence. C’est pas la première fois qu’un tel drame se produit. On a jamais vu, le peuple se révolter. Certes les médecins ou encore le corps médical n’ont pas une obligation de résultat mais une obligation de moyen. Maintes fois, nous avons entendu de près ou de loin que le corps médical de l’hôpital gréver pour réclamer des salaires et en aucun cas pour dénoncer les conditions de travail (les moyens). Aujourd’hui, grâce à l’enquête du parquet, on apprend que l’anesthésiste qui devait assuré la garde était absent. C’est lamentable, qu’un seul anesthésiste était censé assurer la garde d’un hôpital. Je me demande comment s’opère la gestion du personnel à chaque service si un tel service est desservi de la sorte.