Une claque électorale, c’est un peu comme un deuil. Démonstration avec celle que vient d’essuyer la coalition au tour de la candidature de Mamadou aux élections présidentielles.
Le réveil doit être difficile chez l’ UPDC, le RIDJA, le RADHI et la jeunesse Mamadou . L’alliance Juwa-Crc a remporté une nette victoire lors du second tour des élections présidentielles, avec 40,96% des voix contre 39,87% pour l’UPDC. Un résultat attendu et prévu par de nombreux observateurs chez Comores infos, mais que la majorité avait longtemps semblé refuser de reconnaître. De l’espoir aveugle d’un sursaut républicain au dépit final, l’UPDC semble être passé par différentes phases psychologiques que la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a défini en 1969 comme «les cinq phases du deuil»:
- Le déni
- La colère
- Le marchandage
- La dépression
- L’acceptation
Le vice-président Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou s’est adressé hier soir à la presse en rejettant les resultats des élections et met en cause la CENI. Mais comment l’alliance Juwa-Crc a pu tricher sans être au pouvoir ?
Le déni, ou le refus de reconnaître la défaite se lisait dans les visages du camp Mamadou, la rédaction a choisi quelques photos qui montrent la colère…
L’acceptation de la défaite… ou pas
Le Parti UPDC, le RIDJA, le RADHI sont dans une logique de la folie, cette coalition a perdu les élections des gouverneurs dans îles, il serait inconcevable de ne pas le noter. La pilule finira par passer dans quelques jours.
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