Les bons musulmans doivent toujours se réconcilier dans les trois premiers jours d’un conflit. Entre le Grand Moufti Said Toihir et la ville de Koimbani Oichili c’est chose faite : tout revient dans l’ordre.
En effet, le Grand Moufti a présenté ses excuses aux Koimbaniens ce jour, 1er décembre 2017, après la grande prière de vendredi. Moufti Said Toihir Ben Said Ahmed Maoulana a reconnu que ses mots ont sûrement blessé une ville entière et que par conséquent il souhaite que la famille du jeune Abdourahman Said Moustoifa et Koimbani acceptent ses sincères excuses.
Après avoir à plusieurs reprises essayé de joindre au téléphone des grandes têtes de Koimbani, le Grand Moufti a contacté l’ex Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Djaé Ahamada Chanfi qui se trouve actuellement à Paris, pour lui demander de transmettre le message aux « Wakwambani ».
[Un geste qui honore le Grand Moufti]
Le geste fût très bien interprété côté Koimbani, d’autant plus que le porteur du message du Moufti, via Djaé Ahamada Chanfi, n’est autre que Said Moustoifa Said Soilih [Ahli beït], le père du jeune qui a été offensé mardi dernier. « Veuillez accepter toutes mes excuses les plus sincères au nom d’Allah et de son noble Messager », a envoyé le Mufti. D’une voix unanime, les excuses ont été acceptées « au nom du Seigneur et du véritable Messager ».
Le Père de Abdourahman, Said Moustoifa Said Soilih a été dépêché à Ntsoudjini pour aller rencontrer le Moufti Al’jumhuria afin de lui transmettre le message de paix et de réconciliation des Wakwambani. Le Moufti est également invité au Maoulid nabawiy ce dimanche à la place Changani de Koimbani. A travers ce geste qui l’honore, le Grand Moufti n’a fait que confirmer sa sagesse.
H.S.H
Kayiri yenge ha lala pvahe vo yatso nazohamba yeka mdrou hazoulou ye hambiwa no kamtsou mwambiye nkodo yentsi yinou youndrwa ni baya salama
La prochaine fois, on insère un paragraphe qui rappel le fait qui a poussé au Moufti de présenter ses excuses.
Le lecteur de cet article n’est pas forcément au courant de ce qu’a dit le grand Moufti précédemment.