Jusqu’au siège du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, une énième fois les Comoriens de France brandissent les pancartes hostiles à la « dictature » d’Azali Assoumani. En ce 6 juillet 2020, qui marque la 45e année d’indépendance de l’Union des Comores, ils étaient près de 1000 à avoir fait le déplacement à Genève à partir des villes françaises. Il fallait aux yeux de cette dynamique diaspora montrer aux yeux du monde entier la dictature qui règne aux Comores malgré les jolis discours que les affidés du pouvoir font retentir sur la scène internationale, comme si la communauté internationale était sourde et aveugle.
D’ailleurs à l’intérieur du pays, des scènes de guérilla urbaine ont dominé le fil d’actualité de la journée. Des arrestations de mineurs aux gaz lacrymogènes dans les quartiers de Ntsudjini et de Ntsaoueni, sans compter les responsables de l’opposition activement recherchés pour avoir, retenu bien, célébré la fête de l’indépendance. Chose interdite par le pouvoir, craignant des troubles.
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