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Diaspora comorienne : droit et devoir patriotique

Contribution: Le 24 mars dernier, le peuple comorien a choisi son président dans la continuité, selon les valeurs républicaines de notre constitution massivement approuvée par referendum, conformément aux recommandations des assises nationales que certains, dont de nombreux anciens candidats ont refusé d’apporter leur contribution patriotique pour des raisons purement politiques.
La diaspora issue de la communauté comorienne, toutes catégories confondues, hommes et femmes, de nos ainés à la jeunesse, du notable au cadre, de la société civile aux associations se félicite du bon déroulement de ce long processus électoral entièrement financé par l’Etat comorien.

Face à l’aveuglement intellectuel et la dérive verbale de certains cérébraux amnésiques, qui n’ont de motivation que leur unique intérêt, s’accrochant aux griffes des forces occultes contre notre pays, je prends l’initiative de m’adresser à « TOUS », décision patriotique dès lors que dans ce « TOUS » il y a absolument tout le monde : vous, moi, ceux que vous aimez et ceux que j’aime, « TOUS » amoureux de notre pays les Comores.

En toute humilité, je m’adresse en premier lieu aux allergiques de notre souveraineté nationale, fruit de l’indépendance proclamée unilatéralement le 06 juillet 1975 par nos ainés, parfois au risque et au péril de leurs vies.
Je parle aux nostalgiques et à tous ceux qui rêvent de ressusciter Bob Denard, à ces avares, qui, autrefois ont bénéficié des largesses des différents gouvernements successifs, à ces tontons flingueurs désireux de régler des comptes personnels en jetant l’anathème sur nos institutions en insultant la constitution comorienne.
À ces démagogues et manipulateurs soucieux au premier rang de semer le désordre et la discorde dans notre pays et hors de ses frontières, à cette minorité d’irréductibles qui aspire au seul projet de maintenir la Nation Comorienne dans la gueule du loup des forces du mal, je veux ici rappeler que les Comores est un Etat indépendant dans toutes ses prérogatives institutionnelles et constitutionnelles.
Oui, je veux dire à tous ces agitateurs au silence assourdissant lors des assises nationales, se contentant de brasser du vent pour masquer leur incapacité à proposer un projet alternatif ou une vision pour notre pays, tout juste capables de critiquer et déverser injures et insultes comme motivation première, en exhibant le seul fait de leurs « CV » et leurs généalogies comme preuves de leur patriotisme soudain, je les appelle à la retenue, à œuvrer en faveur du dialogue, l’apaisement, la cohésion sociale et la concordance nationale nécessaire pour faire suite en avant à la main tendue du chef de l’Etat nouvellement réélu, pour bâtir « TOUS » ensemble les Comores de demain.
A tous ceux qui projettent de danser sur les cendres de notre pays, si leurs grand-frère, beau-frère, cousin et tonton, n’obtiennent pas gain de cause au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation, décidés à mettre notre territoire à feu et sang, à décapiter ses instances et ses institutions avant de plonger l’Etat comorien dans les abîmes du néant, en collaboration avec les forces du mal motivées par une guerre d’influence néfaste et destructrice pour notre pays, je les adjoins à respecter la volonté des urnes et l’expression du peuple comorien qui s’est choisi un chef d’Etat pour l’Union des Comores.

Avec la force de mes convictions et mon plus grand respect pour les droits de chacun, je tiens à dénoncer avec véhémence les propos outrageux à l’endroit de l’une des membres de la cours suprême de notre pays.
De la même façon, je condamne avec fermeté, la comparaison honteuse assimilant les événements survenus récemment aux Comores aux exactions et folies meurtrières du régime nazi hitlérien durant la seconde guerre mondiale.
A tous les élus de France et de Navarre, en particulier ceux issus de la diaspora comorienne, qui s’abroge le droit de critiquer les instances comoriennes, aux motifs de se fabriquer une légitimité ou se faire mousser, en prévision des prochaines échéances électorales, je les invite à méditer sur leur devoir de réserve, surtout si c’est pour jeter de l’huile sur le feu et souffler sur les braises, au lieu d’appeler au calme et à l’apaisement.
Si d’aventure, ils se découvrent une compassion soudaine pour leur pays d’origine et sa diaspora qui a activement contribué à l’édification de leur carrière politique, ils seraient mieux inspirés de se préoccuper des maux qui gangrènent leurs circonscriptions et arrondissements.
Il y a là, matière à porter une réflexion profonde sur le parcage des marseillaises et marseillais d’origine comorienne dans les quartiers défavorisés et désœuvrés de Marseille, sans oublier l’hécatombe macabre qui touche la jeunesse issue de notre diaspora embourbée dans des règlements de comptes meurtriers sur fonds de guerre des gangs, grand banditisme et trafique de stupéfiant.
Dans le contexte géopolitique actuel sur le continent africain, au regard de la concurrence économique féroce dans notre proche voisinage de l’océan indien, j’appelle le concert des nations, plus particulièrement nos partenaires et amis historiques, les plus hautes institutions, instances et organisations internationales de notoriété publique à respecter la souveraineté inaltérable de l’Etat comorien.
A fortiori, et selon le vieux dallage, là où il y a des droits, il y a aussi des devoirs, les deux étant associés et inaliénables.
Pour finir mon propos, et à l’honneur de celles et ceux qui ont œuvré et péri pour nous offrir le plus grand des héritages de l’Histoire de notre jeune démocratie, je rappellerai fièrement ces trois dates :
– 06 juillet 1975 : Déclaration unilatérale d’indépendance des Comores,

– 17 octobre 1975 : Examen de la résolution 376 du Conseil de Sécurité des Nations Unies,

– 12 novembre 1975 : Admission des Comores à l’ONU (discours de Saïd Mohamed Jaffar).

Merci à « TOUS » pour l’amour de notre pays, notre chère mère patrie…

VIVE LA DEMOCRATIE,
VIVE LA REPUBLIQUE,
VIVE L’UNION DES COMORES.

BOINA Saïd Djaman,
Marseille.

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4 commentaires sur Diaspora comorienne : droit et devoir patriotique

  1. On dirait tous ceux qui parlent en faveur du clan Azali sont atteint d’une maladie de schizophrènie on parle aux vieux et on n’oublie que la majorité de ceux et celles qui portent cette lutte font partie de la jeunesse et non les politiciens qui faisaient partie du système que dites vous à ces jeunes ? Que tout va bien Ou presque aux comores ? Que pendant 10 ans de règne ils ont tellement de choses positives incitant à sa réélection pour qu’il puisse continuer son combat ? On nous parle de la délinquance à Marseille et il oublie que Parmi les l’abandon de enfants pour aller dans les majlis ou toirab afin de collecter des fonds comme prendre leurs allocations pour envoyer aux comores faire le travail de l’état
    Alors arrêter de dire des choses insensées car on sait pourquoi on est dans la lutte

  2. Tu fais partie des aveugles de notre pays avec quoi tu evalues cette situation calamiteuse du pays ! Qui tire sur les ficelles ! Qui emprisonne ? Qui vole ? Qui met le pays à genoux ?

  3. Mr Boina c’est une honte de parler ainsi. Tu ne connaît rien à la délinquance comorienne en France. Les parents au lieu de élever les enfants. Ils envoient l’argent aux Comores pour vous assister.Demande à certains familles la façon dont elles vivent ici juste pour aider ceux rester au pays. Votre article est une pure calomnie. Honte à toi.

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