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Djoumoi Said Abdallah « Il faut faire la différence entre tortures et mauvaises conditions carcérales »

Le Secrétaire d’Etat à la Coopération internationale (remplacé) met en garde contre une interprétation abusive du terme « tortures » par rapport aux réalités comoriennes et invite les institutions internationales à ne pas se laisser berner par les fake news sur les Comores.

A quelques heures de la séance de restitution de l’expert onusien qui séjourne aux Comores dans le cadre d’une mission d’évaluation du niveau de pratique de la torture dans le pays, le Secrétaire d’Etat à la Coopération internationale rappelle la nécessité de regarder droit sur les réalités comoriennes et met en garde contre une interprétation abusive du terme « tortures ». Djoumoi Said Abdallah avait reçu, vendredi 14 juin, la mission onusienne au ministère des Affaires étrangères.

« D’abord, c’est le gouvernement qui a sollicité et accepté cette mission sur place. Et cela pour prouver sa bonne foi de laisser les institutions internationales travailler et s’imprégner de la réalité sur place », a mentionné Djoumoi Said Abdallah dans un bref entretien avec Al-watwan. « Je crois qu’il y a eu des fausses informations exagérées sur les Comores amplifiées par des internautes sur les réseaux sociaux, ce sont des gens qui n’ont jamais mis leurs pieds aux Comores, mais torture il y en a pas ici à moins que je me trompe du terme », dit-il.

« Les interpellations, les arrestations, les auditions, les garde-à-vue prolongées, les détentions se font dans le cadre du droit interne comorien et dans le respect des textes internationaux en la matière », a-t-il nuancé. « Il y a des Ong et organisations nationales qui veillent sur tout ça, aucun rapport sur des cas de tortures à ma connaissance. L’Etat a mis lui-même, à sa propre initiative, une commission nationale des droits de l’homme et des libertés pour assurer une mission de veille sur les droits des uns et des autres », indique Djoumoi Said Abdallah.

Le Secrétaire d’Etat reconnait la nécessité d’améliorer les conditions de vie des detenus dans les différentes prisons du pays. « Mais dans ce cas, il faut faire la différence entre tortures et mauvaises conditions carcérales. Le gouvernement a pris l’initiative de construire des prisons et d’améliorer le cadre des detenus, c’est un défi auquel tous les pays sont confrontés, le chef de l’Etat a donné des instructions fermes dans ce sens », explique Djoumoi Said Abdallah qui se félicite du séjour aux Comores de cet expert de l’Onu spécialisé sur les questions de torture.

S’agissant du refus notifié à la mission qui souhaitait rendre visite l’ancien chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Sambi, le Secrétaire d’Etat a salué la position du parquet de la République et a regretté une rupture regrettable des règles protocolaires classiques.  » Il y a des règles à respecter dans un pays, à ma connaissance, partout dans le monde, il faut un permis pour rencontrer un détenu, pourquoi il peut être possible d’en faire une exception aux Comores, je ne souhaite pas faire trop de commentaires sur ce sujet mais la mission avait des termes clairs », a conclu Djoumoi Said Abdallah qui représentait Souef Mohamed El-Amine en mission à l’étranger.

A.S.Kemba / Alwatwan

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4 commentaires sur Djoumoi Said Abdallah « Il faut faire la différence entre tortures et mauvaises conditions carcérales »

  1. Une raison de plus que Mayotte a bien fait son choix de s’éloigner de vous , assumez bien vos malheurs. Comment des individus pareils qui se prennent pour des musulmans osent dire et faire des aneries pareilles à son peuple à son prochain. En plus de l’idiocie , ils osent parler d’une emmergence , n’importe quoi . Vous devrez d’abord faire l’emmergence de vos cerveaux , bande de voyous.

  2. Tortures et mauvaises conditions incarcérales sont deux mots qui résument la privatisation de droits M.le secrétaire déchu.
    Quand on a rien à dire,il fallait se taire puisque vous montrez bien vos limites.

  3. M. Le secrétaire je vous souhaite de tout coeur qu’un jour un des vôtre se trouve dans une prison où il y a juste des mauvaises conditions carcérales comme aux Comores. C’est une chambre à 1 seule étoile. Ou vous même pourquoi pas ?

  4. Je pense que ce charlatan doit revoir son dictionnaire.
    En effet, ce cloon ne doit pas ignorer qu’il existe plusieurs façon de torturer une personne, obliger une personne à faire ses besoins dans un sceau et devant tout le monde s’appelle de la torture morale.
    Il est évident que cet individu n’avait ni les capacités ni les compétences nécessaires pour le poste qu’il occupait jusqu’ici d’où son éviction du gouvernement.
    Je crois que ce qu’il mérite est un poste de porte manteau des ministres.
    Ah oui, chacun à sa place!
    ha!ha!ha!

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