L’ancien secrétaire d’Etat à la coopération internationale a été remplacé politiquement par Mohamed Soilihi Djounaid, un opportuniste qui a échoué à faire démarrer le projet de reconstruction de l’hôtel Galawa et qui s’est servi des lobbies d’Ali Nassor de Mitsamiouli pour déraciner le docteur Mohamed Rachid Mbaraka Fatma du ministère de la Santé.
D’aucuns ignorent la fidélité de Djoumoi Said Abdallah qui était parmi les premiers hommes à la rescousse du président Azali Assoumani quand ce dernier avait lancé son premier appel à l’organisation des Assises nationales au mois de février 2018 pour reformer la constitution. Président de l’Association des Maires de Ngazidja, Djoumoi Said Abdallah a réussi à fédérer ses collègues maires des Comores au projet de reforme constitutionnel du mois de juillet 2018. Sa région fut classée en troisième bonne position (proportionnellement aux suffrages definitifs comptabilisés par la Cour) dans le score officiel du scrutin référendaire
Il avait pris les devants pour marquer une nouvelle approche pour justifier la pertinence des reformes constitutionnelles défendues par le président à coups d’interventions médiatiques interposés. Les Maires de Ngazidja puis es Comores se sont bien inspirés de l’aura qu’avait Djoumoi Said Abdallah pour être les premiers à faire une déclaration publique en soutien à l’organisation d’un référendum après les Assises.
L’ancien maire de Dembeni a été aux premières loges des grandes batailles diplomatiques à un moment difficile du régime quand la communauté internationale laissait ses injonctions à l’endroit des autorités et quand Amine Soeuf poursuivait ses périples à l’extérieur.
Riche de son expérience, il a su engagé une politique silencieuse pour donner un crédit à la vision du président dans sa région et dans l’île de Ngazidja face à des adversaires qui avaient la dent contre Azali Assoumani à savoir Ibrahim Ali Mzimba et Aboudou Soefo. L’entrée de la Mouvance dans la région de Ngwengwe, c’est lui, la mobilisation des jeunes de la région en soutien à la politique d’Azali, c’est lui ; les 1472 voix récoltées par Sitti Farouata, c’est encore lui avec ses collègues qui ont tout donné pour faire triompher et faire partager la vision du président dans la zone.
Le nouveau gouvernement est nommé sans lui. L’équipe change mais les convictions restent à l’état. Djoumoi Said Abdallah est bien déterminé à accompagner le chef de l’Etat car il a toujours cru en sa vision et ses projets dès le départ…
Ali Kassim, Moroni
La politique clinex…
Azali est un ingrat.
En effet, il avait nommé ce monsieur pour s’assurer de son soutien aux échéances à venir.
Aujourd’hui la place de Djoumoi est dans la belle mosquée de Dembeni, chez lui.
Mais bon, il a été déjà été ministre.
Que demande t-il encore?
Le pauvre est utilisé comme un papier clinex.
Ah non pire, comme une cigarette.
On le fume et on jette le mégot.
En effet, il arrive que qu »on garde dans sa poche un papier clinex qu’on a mouché la dedans, un mégot non.
Un peu de respect dans vos commentaires! Quelle genre de personne vous êtes pour imaginer qu’un humain est comme un mégot?
Retenez-vous un peu!